Selon un document de la Direction générale des finances
publiques que Le Parisien a pu consulter, un tiers d'entre eux vivent aux USA
ou au Royaume-Uni.
Le Parisien livre dans son édition du
jeudi 13 marsun portrait-robot des exilés fiscaux, fait à partir
d'un rapport de la Direction générale des finances publiques transmis par Bercy
à la Commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Selon ce document, 35.077 contribuables ont quitté la France
en 2011. Le nombre total de foyers fiscaux quittant la France a connu un pic
cette année-là. Ce chiffre est d'autant plus important que l'année 2010 avait
marqué un repli. Le quotidien prévient toutefois que ce chiffre inclut
également les cadres qui sont partis travailler à l'étranger.
Pas d'exil fiscal massif
En janvier dernier, Bercy a indiqué que les recettes de l'impôt de
solidarité sur la fortune en 2013 ont été de 4,4 milliards
d'euros, un chiffre conforme aux attentes, des données qui confirment qu'aucun
élément ne permet de parler d'exil fiscal massif
en France.
Les personnes assujetties à l'ISF ayant quitté la France en
2011 ont été au nombre de 486 tandis que 109 sont revenues en France la même
année, soit des départs nets de 377 redevables de l'ISF, selon le ministère.
Quant aux départs pour l'étranger des redevables de l'impôt
sur la fortune (ISF), ils ont été stables entre 2007 et 2011 (environ 500 par
an sur le périmètre comparable durant la période des contribuables au patrimoine
supérieur à 1,3 million d'euros.
(Avec AFP)
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