Nous avons déjà exprimé notre désaccord avec « la
politique de l’offre » qui focalise sur le « coût du travail »,
ainsi que notre scepticisme quant aux « contreparties » laissées à la
« négociation sociale ». Les politiques de « l’offre »comme celles de la « demande » ne sortent pas, finalement, du schéma qui les teint prisonnières de la croissance du PIB. « Produire plus »
et « consommer plus » sont les revers d’une même médaille
productiviste et consumériste. Nous pensons que notre avenir est dans la répartition
des gains de productivité et la transition écologique. Mieux redistribuer la
richesse existante et produire autrement, à destination des besoins sociaux,
mais aussi engager d’urgence les investissements d’avenir qui permettront de
répondre à la crise environnementale. Nous pensons aussi qu’il n’y aura pas de
sortie de crise si nous ne remettons pas en cause le pilotage de la création monétaire par les marchés financiers. Les peuples doivent redevenir souverains
quant à la création de leur monnaie.
Pour toutes ces raisons, nous n'avons pas voté pour le texte de la direction et décidé d’appeler à signer l'appel unitaire du Bureau national « Il n'y a pas qu'une seule politique possible ».
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