C'est ce que conseille un site américain, s'appuyant sur les
déclarations d'un neuroscientifique.
A lire, pour tous ceux qui travaillent plus de 40 heures par
semaine. Faire des extras serait
mauvais pour la santé, explique Quartz. De trop longues journées
tuent la concentration et donc la productivité. La solution, avancée par le
site économique américain: revenir à des journées de six heures.
Pourquoi? D'abord pour des raisons physiologiques. Une étude de la Bibliothèque nationale de médecine reprise par Quartz explique que l’heure à laquelle on va dormir est plus importante que le temps de sommeil. Se réveiller alors qu'il fait encore nuit serait mauvais pour l'alliance corps/esprit, encore plus que n'avoir dormi que quatre heures. Se rendre au travail fatigué, c'est comme s’y rendre encore soûl de la veille.
Le sommeil ainsi que l’heure du
réveil jouent beaucoup sur la performance du salarié. Un neuroscientifique
a expliqué au New Yorker que dans les heures qui suivent le réveil, notre
esprit n'est pas à 100% de ses capacités pourtant réunies dans les heures qui
précèdent le sommeil. L’esprit peut prendre quatre heures avant d’atteindre une
vivacité complète. C’est pour cela que des journées de travail raccourcies
rendraient la productivité au travail plus optimale. Des journées de travail de
six heures seraient donc beaucoup plus efficaces pour le salarié et
l’entreprise que celle de huit heures, voire plus.
L’homme fonctionne sur la base de cycles et de pics
d’énergie, rappelait Salon en mars 2012. Des pics qui auraient lieu plutôt en
fin de matinée et en fin d’après-midi. Du coup, travailler
trop tôt le matin, ça sert à rien.
De la même manière, il ne faudrait pas travailler plus de 40
heures par semaine, affirmait encore Salon: «Chaque heure que vous
effectuez au-delà de 40 heures vous rend moins efficace et productif, à court
et à long terme».
Tous ces arguments pour la réduction de nos journées et nos
semaines de travail vont dans le sens de la lutte contre le «présentéisme», le
pendant tout aussi handicapant de l'absentéisme en entreprise. Comme le
rappelait Catherine Bernard dans Slate en septembre, un salarié
trop présent n'est pas un cadeau pour une entreprise, surtout s'il
travaille en étant malade. La France commence à se saisir du problème. Le 11
décembre, seize grandes entreprises ont signé une charte pour
lutter contre le présentéisme s'engageant notamment à respecter
les temps de vie familiale, et faire la chasse aux réunions après 18 heures.
L’idée?«Lutter contre la culture du présentéisme, de la réunion tardive et de
la disponibilité permanente», selon le ministère des Droits des femmes cité par
Le Parisien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos réactions nous intéressent…