Un sujet les préoccupe tour particulièrement : le travail. 62 % des 18-25 ans se disent épanouis dans leur travail, mais 60 % disent ne pas se sentir payés à la hauteur de leur qualification.
Plus de six jeunes Français sur dix (61 %) seraient prêts à
participer à un mouvement de révolte de grande ampleur dans les prochains mois,
selon une enquête réalisée
auprès de 210 000 personnes âgées de 18 à 34 ans. Quelle que soit leur
situation professionnelle, une majorité de jeunes est tentée par cette
éventualité, mais l'envie de révolte concerne d'avantage les jeunes
intérimaires (66 %), les chômeurs (63 %), les CDD, les stagiaires et de jeunes
en contrats aidés (61 %) que les étudiants (60 %) et les jeunes en CDI (54 %).
Cette enquête, publiée dans
«Le Monde» daté de mercredi, a été lancée à la mi-octobre par France Télévisions,
la société de production audiovisuelle Yami 2 et le concepteur web Yupian. Deux
sociologues de la jeunesse, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, ont
participé à l'élaboration des questionnaires. Selon elles, les 18-34 ans sont
«une génération qui veut entrer de plain-pied dans une société vieillissante».
«Elle ne veut rien renverser, elle n'est pas en conflit de valeurs, mais elle
trouve toutes les portes fermées, et elle envoie un avertissement», analysent
les deux sociologues.
Le travail au cœur de leurs préoccupations
Sept jeunes interrogés sur dix (70 %) estiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont réellement capables. Un sujet les préoccupe tour particulièrement : le travail. 62 % des 18-25 ans se disent épanouis dans leur travail, mais 60 % disent ne pas se sentir payés à la hauteur de leur qualification.
Dans un livre à paraître le 6 mars, Léa Frédeval, jeune diplômée de 23 ans de l'université de Saint-Denis (Paris VIII), évoque ces difficultés d'accéder à un emploi. Selon l'auteure de «Les Affamés», interrogée dans «Le Parisien» de ce mardi, limiter à six mois la durée des conventions de stage «ne changera pas le fait qu'on se donne comme pas possible alors qu'il n'y a rien ensuite, ni espoir, ni remerciements». Dans la nuit de lundi à mardi, l'Assemblée a adopté une loi sur l'encadrement des stages, qui limite à six mois la durée des stages et impose une gratification dès le premier jour pour les stages dépassant deux mois.
Le travail au cœur de leurs préoccupations
Sept jeunes interrogés sur dix (70 %) estiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont réellement capables. Un sujet les préoccupe tour particulièrement : le travail. 62 % des 18-25 ans se disent épanouis dans leur travail, mais 60 % disent ne pas se sentir payés à la hauteur de leur qualification.
Dans un livre à paraître le 6 mars, Léa Frédeval, jeune diplômée de 23 ans de l'université de Saint-Denis (Paris VIII), évoque ces difficultés d'accéder à un emploi. Selon l'auteure de «Les Affamés», interrogée dans «Le Parisien» de ce mardi, limiter à six mois la durée des conventions de stage «ne changera pas le fait qu'on se donne comme pas possible alors qu'il n'y a rien ensuite, ni espoir, ni remerciements». Dans la nuit de lundi à mardi, l'Assemblée a adopté une loi sur l'encadrement des stages, qui limite à six mois la durée des stages et impose une gratification dès le premier jour pour les stages dépassant deux mois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos réactions nous intéressent…