Compte-rendu du bureau national du 4 février 2014

En présence d'Alfredo Pérez Rubalcaba, Secrétaire général du Parti socialiste espagnol

Dans son court propos introductif, Harlem Désir a fustigé l'attitude de JF Copé concernant la grande opacité qui pèse sur certaines facturations à l'UMP.

Puis le Premier secrétaire a accueilli Alfredo Pérez Rubalcaba, Secrétaire général du Parti socialiste espagnol, le PSOE, invité d'honneur de ce BN.

Alfrédo Pérez est intervenu une trentaine de minutes pour décrire la situation politique en Espagne :


Triple crise :
- Sociale : 6 millions de chômeurs
- Politique : corruption.
- Territoriale et institutionnelle : La Catalogne revendique une autonomie encore plus forte. De ce point de vue, le referendum d'autodétermination de Cameron en Grande Bretagne sur l'Ecosse est un risque énorme et fragilise l'Espagne. Le PM britannique ouvre une boite de pandore.

La petite croissance qui a repris depuis quelques mois est faible et l'on voit resurgir les problèmes de bulle immobilière.

Mr Rubalcaba a insisté sur la politique très "droitière" menée par le gouvernement de Mr Rajoy.
- Démolition du droit du travail.
- Casse du modèle sociale de santé.
- Remise en cause de l'école publique.
- Atteinte scandaleuse au droit à l' IVG.

Le SG espagnol a souligné l'extrême importance des futures élections européennes. Le modèle européen est en jeu.
Le PSOE est très européen et contribuera fortement avec le PS à faire gagner la gauche et Martin Schulz.

Jean Christophe Cambadélis a pris la parole à la suite pour souligner la solidarité que le PS a avec le PSOE. Il a recommandé d'attaquer la politique très dure et anti sociale de Rajoy qui est un idéologue radical.

Plusieurs interventions se sont alors succédées dont celle de la Présidente du MJS, Laura Slimani, qui a pointé l'exigence de solidarité envers les jeunes espagnoles en lutte contre les atteintes à l'IVG.

A l'issue de cette rencontre et de ce dialogue, Alfrédo Pérez est reparti sous les applaudissements du bureau national.

JC Cambadélis a alors présenté la partie II du BN :

- Le congrès du PSE à Rome : Deux grandes décisions. L'adoption du Manifesto et le vote de la candidature de Martin Schulz.
A noter qu'il semble que les perspectives électorales de la gauche et de M.Schulz à ces élections européennes semblent plutôt bonnes.

- L'Ukraine : La situation est bien entendu fort complexe d'autant plus avec la rupture des accords du 21 février, le départ précipité de Ianoukovitch et la situation en Crimée.

- La Centrafrique : L'implication de l'Europe et de l'ONU est une excellente chose. Eviter un véritable bain de sang reste une opération extrêmement délicate. Tous les efforts tentent de sécuriser ce pays.

FIN du bureau national.

Patrick Ardoin

Membre du Bureau national pour la motion4