LeParisien.fr avec AFP - Publié le 29.10.2013
Les patrons européens ne connaissent pas la crise
La hausse des
rémunérations des dirigeants d'entreprises sur le Vieux Continent, a largement
dépassé la progression de l'inflation, grâce au
développement des plans d'intéressement à long-terme, selon une étude du cabinet Hay Group publiée mardi.
Les rémunérations totales ont ainsi progressé de 6,9% sur les douze derniers mois, indique la société de conseil américaine, qui a passé au crible la paie de plus de 1500 cadres dirigeants travaillant pour des grandes entreprises dans 21 pays européens.
Les rémunérations totales ont ainsi progressé de 6,9% sur les douze derniers mois, indique la société de conseil américaine, qui a passé au crible la paie de plus de 1500 cadres dirigeants travaillant pour des grandes entreprises dans 21 pays européens.
Leur salaire de base a progressé de seulement 2,5%, soit 0,1
point de moins que l'inflation, mais la valeur des plans d'intéressement
financiers à long-terme ont de leur côté bondi de 8,5%, selon cette étude.
Les paies en moyenne plus élevées en Espagne et en Suisse
De plus en plus d'entreprises ont eu recours à ce type de rémunération et pour des montants plus importants. Il s'agit le plus souvent d'actions versées pour partie après une certaine durée et à condition d'avoir rempli certains objectifs financiers. Cette tendance cache des disparités importantes entre les pays et les secteurs. Les paies étaient ainsi en moyenne plus élevées en Espagne et en Suisse, alors qu'elles sont plus modérées dans les pays nordiques.
«Les comités de rémunération sont soumis à un casse-tête: comment les entreprises peuvent-elles limiter la hausse des paies face aux critiques et en même temps attirer et fidéliser les meilleurs?», souligne Carl Sjöström, de Hay Group. «Ils sont en réalité pris entre le marteau et l'enclume. Avec la reprise économique en Europe et une chasse aux talents plus intense, on devrait assister à un plus grand hiatus entre les entreprises et les investisseurs», a-t-il ajouté. Les actionnaires font en effet de plus en plus souvent pression pour que la rémunération des dirigeants reste sous contrôle et liée à la réussite de l'entreprise.
Les paies en moyenne plus élevées en Espagne et en Suisse
De plus en plus d'entreprises ont eu recours à ce type de rémunération et pour des montants plus importants. Il s'agit le plus souvent d'actions versées pour partie après une certaine durée et à condition d'avoir rempli certains objectifs financiers. Cette tendance cache des disparités importantes entre les pays et les secteurs. Les paies étaient ainsi en moyenne plus élevées en Espagne et en Suisse, alors qu'elles sont plus modérées dans les pays nordiques.
«Les comités de rémunération sont soumis à un casse-tête: comment les entreprises peuvent-elles limiter la hausse des paies face aux critiques et en même temps attirer et fidéliser les meilleurs?», souligne Carl Sjöström, de Hay Group. «Ils sont en réalité pris entre le marteau et l'enclume. Avec la reprise économique en Europe et une chasse aux talents plus intense, on devrait assister à un plus grand hiatus entre les entreprises et les investisseurs», a-t-il ajouté. Les actionnaires font en effet de plus en plus souvent pression pour que la rémunération des dirigeants reste sous contrôle et liée à la réussite de l'entreprise.
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