En présence de Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique.
Harlem,
La semaine dernière, tu nous as dit :
La semaine dernière, tu nous as dit :
Je te rejoins sur un point, nous ne pourrons sortir de la
crise en un jour, ni une année.
Mais nous ne pouvons faire l’économie d’une réflexion sur la
méthode.
Si nous faisons le mauvais diagnostic, le remède ne fera
qu’empirer le mal.
La compétitivité tant recherchée par le gouvernement va s’accompagner
de gains de productivité qui vont supprimer de la main d’œuvre. Et aboutir aux
mêmes problèmes sociaux qu’en Allemagne.
La loi sur les retraites que veut faire voter le
gouvernement va aggraver la situation du chômage en maintenant des actifs plus
longtemps sur le marché du travail alors que tant de chômeurs cherchent à y
rentrer.
La politique du gouvernement ne propose aucune solution crédible pour vaincre le chômage de masse. Les emplois jeunes et les contrats
de génération sont largement insuffisants pour répondre aux attentes de
millions de chômeurs.
Nous nous acheminons vers un désastre social qui fait le
lisier de l’extrême droite.
La responsabilité du Parti socialiste est de demander un changement de cap. Car c’est moins d’un changement de premier ministre que d’un
changement de cap dont nous avons besoin.
La population s’exaspère, le chômage empire et la droite en
profite.
Nous devons être en mesure de changer de logiciel. Ce n’est
qu’en faisant appelle à la raison économique et à la justice sociale que nous pourrons reconquérir les
français.
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