Nous savions déjà que le chômage tue 14 000 français par an. Aujourd'hui des chercheurs des universités d'Harvard et de Stanford ont comparé les durées de vie des Américains, pour trouver ce qui explique les plus grands écarts. Verdict : 33 c'est le nombre d'années d'espérance de vie que peuvent perdre les salariés qui souffrent de conditions de travail stressantes. Ceux qui subissent des horaires de travail décalés, de la précarité ou des licenciements à répétition voient leur espérance de vie diminuer très fortement. A quand les estimations pour la France après 1 million de chômeurs supplémentaire depuis l'élection de François Hollande ?
Par Ambre Lefèvre | 09/11/2015
Les Américains n'ont pas tous la même espérance de vie. L'écart de longévité entre les individus est même impressionnant : 33 ans séparent les deux extrêmes. Pour comprendre ce qui explique ces différences, les chercheurs des universités de Stanford et Harvard ont comparé toutes les variable et publié leurs résultats dans une étude.
Ce n'est finalement ni le sexe, ni l'origine ethnique ou socioculturelle qui se sont avérés être les marqueurs les plus importants. Les critères liés au travail, par contre, se sont révélés pertinents. Les salariés qui subissent des horaires décalés, qui travaillent dans des conditions de stress exacerbé, qui sont susceptibles d'être licenciés brutalement, vivent moins longtemps que ceux dont l'environnement professionnel est plus favorable.
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