Le patron de la division recherche de Gartner dresse le
portrait d’un monde où les machines intelligentes exécuteront les tâches,
transformant en profondeur l’activité économique et le marché de l’emploi.
Pierre Fontaine 09/10/14
En début d’année, des chercheurs de l’université d’Oxford établissaient dans une étude que d’ici vingt
ans 47% des emplois aux Etats-Unis pourraient être confiés à
des machines intelligentes… Aujourd’hui, c’est au tour de Peter Sondergaard,
vice président senior et directeur mondial de la recherche de Gartner, de se
pencher sur sa boule de cristal et d’y voir un avenir inquiétant.
A l’occasion d’un symposium organisé à Orlando, en Floride,
le patron de la recherche du cabinet d’analyses a prédit qu’un « emploi
sur trois sera transféré à un logiciel, des robots ou des machines
intelligentes d’ici 2025 ». Les « nouvelles entreprises
numériques requièrent moins de main d’œuvre, et les machines gèreront les
données plus vite que les humains ne le peuvent » a-t-il poursuivi.
L’ère des machines intelligentes
Mais la montée en puissance des machines va se faire peu à
peu. « Un beau jour, un drone pourra être à la fois nos yeux et nos
oreilles ». D’ici cinq ans, les drones feront selon lui partie à part
entière des processus opérationnels de nombreuses industries, autant dans
l’agriculture, dans la surveillance géographique ou pour les inspections
d’installations pétrolière et de gaz.« Les drones sont des machines
intelligentes », insiste-t-il. Des machines intelligentes qu’il voit
émerger comme une « super classe » des technologies, capable de
réaliser des travaux aussi bien physiques qu’intellectuels. Ainsi, des tâches
comme l’analyse financière, l’analyse de données ou le diagnostic médical
pourraient être confiées à des machines car le « travail de la
connaissance sera automatisé ».
L’esprit humain
Quel rôle pour l’humain, alors ? La place de l’homo sapiens au niveau de l’implémentation et non plus de l’action. Autrement dit, c’est la créativité et l’intelligence qui feront que l’homme trouvera sa place... ou conservera une place, pourrait-on dire, si on était pessimiste. C’est également sa capacité à programmer les machines et à se situer au dessus d’elles qui maintiendra son statut. Une perspective qui explique sans doute l’importance que les géants de la high tech et du Web accordent à l’apprentissage de la programmation aux jeunes générations… Jusqu’à ce que les machines apprennent à développer elles-mêmes.
L’esprit humain
Quel rôle pour l’humain, alors ? La place de l’homo sapiens au niveau de l’implémentation et non plus de l’action. Autrement dit, c’est la créativité et l’intelligence qui feront que l’homme trouvera sa place... ou conservera une place, pourrait-on dire, si on était pessimiste. C’est également sa capacité à programmer les machines et à se situer au dessus d’elles qui maintiendra son statut. Une perspective qui explique sans doute l’importance que les géants de la high tech et du Web accordent à l’apprentissage de la programmation aux jeunes générations… Jusqu’à ce que les machines apprennent à développer elles-mêmes.
On envisage meme des transports routiers complétement automatisés a partir de 2030 et donc la disparition à terme des chauffeurs routiers. On peut supposer la meme évolution pour les taxistes. Ceci doit représenter plus d'un million d'emplois en Europe !.
RépondreSupprimerOn fait quoi?. On rallonge le temps de travail comme le demandent le Medef, Valls et Macron?