vendredi 31 octobre 2014
Etude Roland Berger sur les technologies digitales
jeudi 30 octobre 2014
Les robots vont-ils nous mettre au chômage ?
FRANÇOIS
BUGEON INGÉNIEUR-CHERCHEUR 27 OCTOBRE 2014 À 16:55
Bientôt, 30% des travailleurs seront remplacés par des
systèmes robotisés. Nos sociétés sont-elles préparées à de tels taux de
chômage ?
Deux faits économiques majeurs s’imposeront durant le XXIe siècle :
d’une part, le retour des taux de croissance à leur étiage historique aux
alentours de 1%. D’autre part, la généralisation de la robotisation qui
devrait permettre de remplacer les travailleurs humains dans des secteurs
d’activité jusque-là inaccessibles à l’automatisation.
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Chômage,
Industrie,
Partage du travail,
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mardi 28 octobre 2014
Les robots vont-ils tuer la classe moyenne?
Les automates supprimeraient 3 millions d’emplois en
France d’ici à 2025, selon une étude exclusive de Roland Berger. Notre modèle
social va devoir se réinventer.
Aux caisses des supermarchés, dans les entrepôts, au chevet
des malades à l'hôpital, dans les cabinets d'avocats, au guichet de Pôle
emploi… Ils sont partout. Des robots qui assurent des tâches jusqu'ici dévolues
aux humains, au cœur d'une ville lambda, dans un futur proche. Certains hommes
décident d'apprendre à vivre avec, d'autres s'y opposent en créant un mouvement
extrême "100 % humain". Ce scénario, établi dans la série
suédoise Real Humans (Arte), pourrait devenir bien réel d'ici à
dix ans. C'est ce que démontre le cabinet Roland Berger dans une étude dévoilée
au JDD.
Son constat est édifiant : avec 20% de tâches automatisés
d'ici à 2025 – un scénario que l'étude juge tout à fait probable – les robots
mettraient sur le tapis plus de 3 millions de salariés en France.
Agriculture, bâtiment, industrie, hôtellerie, administration publique, comme
l'armée et la police, hôtellerie, services aux entreprises et aux particuliers…
Tous les secteurs perdraient des emplois, sauf l'éducation, la santé et la
culture. Le taux de chômage, en pertes brutes, s'élèverait à 18%. Seuls 500.000
postes seraient créés dans le domaine de l'environnement, des nouvelles
technologies, de la relation clients. Les tâches restantes seraient très
polarisées : d'une part, de la maintenance de robots, à faible valeur ajoutée.
D'autre part, des métiers très pointus, avec une forte compétition au niveau
mondial.
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Chômage,
Partage du travail,
Productivité
dimanche 26 octobre 2014
Et si Manuel Valls finissait par s’exclure de la gauche
PAR HUBERT HUERTAS | 25
OCTOBRE 2014 |
31 mars 2014 : Manuel Valls est nommé à Matignon.
Hollande annonce à la télévision « un gouvernement de combat ».
Au bout de cinq mois, cette équipe « soudée » éclate avec les départs
de Montebourg, Hamon et Filippetti. Deux mois de plus, le mouvement
s’accélère : la majorité se morcelle à propos du budget, le PS se divise
et le premier ministre envisage d'en changer le nom. Plus qu'une crise, c'est
une fracture politique.
mardi 21 octobre 2014
Une révolution décroissante
Par Marc Petel Secrétaire fédéral à l'Europe (91) pour la motion 4 - professeur d'économie en Prépa sciences
Po et chargé d'enseignement à l'université d'Evry
1) Liminaires : Qu’est-ce qu’une révolution ?
Il existe différentes définitions
de la notion de révolution, certaines sont très larges et ont le mérite de la
clarté, d’autres mettent en avant des critères plus précis et sont donc plus
propices à l’analyse du phénomène. Nous avons choisi de n’en étudier que trois,
de la plus globale à la plus détaillée.
lundi 20 octobre 2014
"Préconiser la baisse du coût du travail pour les uns ou la relance de la demande pour les autres sont des solutions du passé". Delphine Batho
Entretien réalisé par Cédric Clérin - Jeudi, 16 Octobre,
2014
Delphine Batho : "Il ne peut y avoir de transition énergétique sans renationaliser EDF"
Limogée sans ménagement en 2013 pour avoir critiqué le
budget de son ministère, Delphine Batho, ancienne ministre de l’Écologie et de
l’Énergie, publie « Insoumise » (1), ouvrage dans lequel elle tente d’analyser
la situation du pays et de la gauche. Pour elle, entre transition énergétique
et le marché, il faut choisir.
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Ecologie,
PS,
Transition énergétique
dimanche 19 octobre 2014
Victor Hugo « discours sur la misère » à l’Assemblée Nationale le 9 juillet 1849
«Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu’on peut
supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je
suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère.
Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter,
circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme
la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la
lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs
et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant
que le possible n’est pas le fait, le devoir n’est pas rempli.
Pour que vive la gauche
CherEs amiEs, cherEs camarades,
L'Université d'été de La Rochelle a vu se former le collectif unitaire " Vive La Gauche " lors d'un meeting auquel nous avons participé réunissant plusieurs centaines de personnes.
Ce collectif a vocation à rassembler toute la gauche et se décline maintenant dans les régions et départements avec d'ores et déjà plusieurs réunions organisées ici et là.
Parce que le sens de la motion a toujours été d'encourager le gouvernement à aller plus loin, plus vite, nous pensons aujourd'hui qu'il est important que celui-ci ne persiste pas dans l'erreur. Parce que nous souhaitons ne pas avoir un parti godillot et donner plus de pouvoirs aux parlementaires, la motion OPLPV doit soutenir ce collectif critique envers l'action du gouvernement. Nous devons en être les moteurs et mettre en avant nos propositions qui montrent qu'il n'y a pas de fatalité, que des alternatives de gauche crédibles sont possibles et nécessaires.
C'est pourquoi nous invitons chacun à être présent aux réunions organisées près de chez lui, à y participer, à les organiser et favoriser ce rassemblement.
samedi 18 octobre 2014
Réunion débat à Reims pour la réussite de la gauche
Les électeurs de gauche n'ont pas voté pour l'austérité
budgétaire, une "politique de l'offre" et la "baisse du
coût du travail" mais pour la mise en œuvre d'un nouveau mode de
développement écologique et durable qui puisse faire renouer avec le plein
emploi et reculer les inégalités. Il n' y a aucune fatalité à la prétendue
"mort de la gauche" si nous menons une politique économique et
sociale de gauche responsable et courageuse !
Afin d'aller plus avant une réunion débat est organiée en partenariat avec
MAINTENANT LA GAUCHE, UN MONDE D’AVANCE,
OSER PLUS LOIN, PLUS VITE et le CLUB DES SOCIALISTES AFFLIGÉS.
MAINTENANT LA GAUCHE, UN MONDE D’AVANCE,
OSER PLUS LOIN, PLUS VITE et le CLUB DES SOCIALISTES AFFLIGÉS.
Frédéric Lutaud - Pouria Amirshahi - Gérard Filoche - Liem hoang Ngnoc
Membres du Bureau national du Parti socialiste
OSER PLUS LOIN, PLUS VITE - UN MONDE D'AVANCE
MAINTENANT LA GAUCHE - LES
SOCIALISTES AFFLIGÉS
Jeudi 23 octobre, 19h30
Reims, Salle municipale ROSSINI
4 Rue Gioacchino Rossini (En face Intermarché Wilson)
Contact pour tout renseignement
Gérard BERTHIOT Mandataire Marne
06 07 79 82 98
mercredi 15 octobre 2014
Intervention au Bureau national du 14 Octobre 2014
Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national pour la motion 4
L’Europe aujourd’hui c’est 26 millions de chômeurs, dont 5
millions en France — officiellement ! —. Car en fait, c’est 10 millions de
personnes qui sont à la recherche d’un emploi si l’on prend en compte les
emplois subits, les emplois précaires, les RSA, les découragés… bref, je ne
vous apprends rien. Maintenant, si l’on rapporte cela à l’échelle de l’Europe on
prend la mesure de l’étendue du désastre économique et social. Ce sont des
millions de personnes exclus du monde du travail ou dans la précarité, sans
pouvoir d’achat. Cela représente un déficit de demande intérieure considérable pour le marché européen. Nos entreprises n’arrivent plus à écouler leur production. Par
conséquent les prix baissent et la déflation frappe à nos portes. C’est ce
qu’on appelle une crise de surproduction. Et la seule chose que nous propose le
gouvernement, c’est une « politique de l’offre ». Autrement dit
financer la « compétitivité » de nos entreprises avec le budget de
l’État (et la baisse du coût du travail) au moment même où les carnets de commande sont en berne, au moment même
où la demande fait défaut. Je ne m’étendrais pas sur l’inanité d’une telle
politique.
Maintenant, on nous parle d’un plan d’investissement européen
de 300 Mds€ sur trois ans. Comme le dit Pervenche Berès (dans la salle), c’est
toujours bon à prendre. Mais je rappellerais que nous avons mis 1000 Mds€ pour
sauver les banques et nous mettons 300 Mds€ pour sauver l’Europe. Monsieur
Juncker s’est donc engagé à nous accorder l’aumône pour obtenir la confiance du
Parlement européen. J’ose espérer que nous ne trouverons pas de socialistes
pour s’en satisfaire.
mardi 14 octobre 2014
Et la monnaie dans tout ça ?
Par Fabien Hassan Date de publication : 10 October 2014
"si la finance est hors de contrôle, c’est parce que la monnaie est hors de contrôle. Plus précisément, l’Etat a perdu le contrôle de la création monétaire, désormais déléguée au « marché », c'est-à-dire aux banques."
"si la finance est hors de contrôle, c’est parce que la monnaie est hors de contrôle. Plus précisément, l’Etat a perdu le contrôle de la création monétaire, désormais déléguée au « marché », c'est-à-dire aux banques."
Le 15 septembre 2008, il y a six ans, Lehman Brothers s’est
effondrée. Depuis, malgré un tsunami de
réformes, le système financier n’a pas été transformé. Pour changer
la finance, peut-être faut-il modifier notre compréhension fondamentale du
système financier. Ce retour aux fondamentaux a conduit les réformateurs ainsi
que les banquiers centraux à se focaliser sur la monnaie elle-même. De façon
intéressante, ces nouvelles pensées s’accompagnent de nouvelles méthodes de
production et de diffusion de la connaissance, et de nouveaux moyens pour faire
entrer ces idées dans l’agenda politique. Ce mois-ci, ce blog vous présente les
acteurs les plus dynamiques, entreprenants et rafraichissants du paysage
progressiste en finance et leur dernier grand succès : une reconnaissance
importante de leurs idées par la Banque d’Angleterre.
Libellés :
Création monétaire,
Finance
Un tiers des emplois pourraient être confiés à des robots ou logiciels d’ici 2025
Le patron de la division recherche de Gartner dresse le
portrait d’un monde où les machines intelligentes exécuteront les tâches,
transformant en profondeur l’activité économique et le marché de l’emploi.
Pierre Fontaine 09/10/14
Libellés :
Chômage,
Innovation,
Partage du travail
« La notion de développement durable nous a endormis » Laurence Tubiana
INTERVIEW
Pour Laurence Tubiana, la remise en cause du modèle dominant
peut naître hors du système politique, technologies à l’appui.
Pour Laurence Tubiana, professeure à Sciences-Po et
fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations
internationales (Iddri), la rencontre entre innovations sociales et
technologiques peut créer les conditions d’un développement - vraiment -
durable.
mercredi 8 octobre 2014
La compétitivité est une idée morte
Par Thomas
Coutrot, le 30 septembre
La quête de la compétitivité n’est pas seulement erronée,
elle est dangereuse, parce qu’elle masque les vrais défis et les vrais enjeux
de l’avenir de nos économies et de nos sociétés. Telle est la thèse que
soutient Thomas Coutrot, cofondateur des Économistes atterrés et porte-parole
d’Attac.
samedi 4 octobre 2014
Joseph Stiglitz : «Matteo Renzi et François Hollande ont encore les mains liées face à Berlin»
ENTRETIEN | PIERRE DE GASQUET | LE
24/09 À 18:50 |
Etes-vous surpris par l’ampleur de la stagnation en Europe
et la récession en Italie ?
Non. Je ne suis pas du tout surpris par cette «triple dip»
recession (double rechute) qui s’installe dans une partie de l’Europe. C’est le
résultat logique de politiques inadaptées et de structures défaillantes de la
zone euro. C’était prévisible car les projections de la BCE et du FMI étaient
excessivement optimistes. On oublie d’ailleurs qu’elle a commencé avant la
crise ukrainienne. Et les problèmes avec la Russie risquent encore de
l’exacerber.
vendredi 3 octobre 2014
"Il y a trop d’intérêts convergents contre la transition énergétique"
Entretien avec Benoît Hartmann
Propos recueillis par Pierric Marissal
Mardi, 30 Septembre, 2014
Le projet de loi sur la transition énergétique est présenté
ce mercredi à l’Assemblée nationale. Un texte vidé de beaucoup de mesures, ce
que Benoît Hartmann, porte parole de France Nature Environnement, explique par l’influence
des lobbies.
Comment jugez-vous ce projet de loi sur la transition
énergétique?
Libellés :
Ecologie,
Énergie renouvelable
Aspects politiques du plein emploi
par Michal Kalecki
Bien que la motion 4 ne partage pas entièrement le diagnostic de Kalecki quand il considère que « la demande effective pour les biens et services peut être augmentée au point où le plein emploi est atteint » (nous avons toujours défendu l’ajustement du travail sur la demande, autrement dit le partage du travail pour atteindre le plein-emploi), cet article reste d’une grande clairvoyant, rétrospectivement. Il est traduit depuis cette version anglophone. Michal Kalecki (22 juin 1899 – 18 avril 1970) était un économiste polonais. Cet essai a d’abord été publié dans le Political Quarterly en 1943 ; il est reproduit ici pour un objectif éducatif non-lucratif. Une plus courte version de cet essai1 fut publiée dans La Dernière Phase de la Transformation du Capitalisme (Monthly Review Press, 1972).
Bien que la motion 4 ne partage pas entièrement le diagnostic de Kalecki quand il considère que « la demande effective pour les biens et services peut être augmentée au point où le plein emploi est atteint » (nous avons toujours défendu l’ajustement du travail sur la demande, autrement dit le partage du travail pour atteindre le plein-emploi), cet article reste d’une grande clairvoyant, rétrospectivement. Il est traduit depuis cette version anglophone. Michal Kalecki (22 juin 1899 – 18 avril 1970) était un économiste polonais. Cet essai a d’abord été publié dans le Political Quarterly en 1943 ; il est reproduit ici pour un objectif éducatif non-lucratif. Une plus courte version de cet essai1 fut publiée dans La Dernière Phase de la Transformation du Capitalisme (Monthly Review Press, 1972).
I
1. Une solide
majorité des économistes est maintenant d’avis que, même dans un système
capitaliste, le plein emploi peut être assuré par un programme de dépenses
gouvernementales, étant supposé qu’il existe un plan opérationnel pour employer
toute la force de travail existante, et étant supposé un approvisionnement
suffisant des matières premières étrangères nécessaires en échange
d’exportations.
Libellés :
Chômage,
Création monétaire
jeudi 2 octobre 2014
Pour bien comprendre le monde d'aujourd'hui
Par JC Werrebrouck / 1 octobre 2014
Résumé
Le présent texte propose un principe d'explication
du monde. A partir de postulats simples, il permet de comprendre et de resituer
les grands évènements qui semblent mobiliser l'actualité : l'économie comme
puissance hégémonique, la décomposition/recomposition des Etats dans la
mondialisation, la crise du politique, l'étiolement de la démocratie
représentative au profit d'une oligarchie politico-financière, l'individualisme
radical, l'effacement progressif des droits sociaux dans les anciens pays
développés, etc.
Autant de faits constatés à la "surface des
choses", mais faits qu'il convient de relier dans un système global d'explications. Comme tout modèle, il doit être confronté à la
réalité. Aux lecteurs de s'y livrer.
Le monde dit post-moderne semble s'annoncer sous l'étendard
du marché généralisé et de la démocratie représentative. Pour l'essentiel,
il comprend 3 catégories d’acteurs : le groupe des entrepreneurs
politiques, celui des entrepreneurs économiques et celui des citoyens/
salariés/ consommateurs/ épargnants ( « CSCE »).
La dette ou comment s'en débarrasser
A travers le monde, nombreux sont les cas d'explosion de la
dette publique. Comment en sortir ?
Par François Leclerc @fdleclerc
Une surprenante découverte vient d'être effectuée au Japon :
« il n'y a pas de plancher au rendement de la dette ! », se sont effarés les
analystes, après avoir enregistré que la Banque du Japon venait d'acheter des
titres au rendement négatif, acceptant en conséquence de perdre de l'argent...
Car c'est à ce prix que la banque centrale poursuit sa politique de création
monétaire destinée à sortir vaille que vaille le pays de la déflation.
La marche pour le climat
Il y a quelques mois, la communauté Avaaz a décidé de relever
un défi qui paraissait alors complètement fou : organiser la plus grande
mobilisation pour le climat de l'histoire. Dimanche 21 septembre, nous
avons dépassé nos estimations les plus audacieuses, avec une marche pour le
climat "6 fois" plus importante que toutes les autres manifestations
précédentes!!! Sur cette photo, vous pouvez voir à quoi ressemblait New
York :
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