Il y a encore des politiques qui
ont rendez-vous avec l’histoire. Des hommes qui ne nous font pas désespérer de la classe politique, qui font mentir les cyniques, les
opportunistes, les arrivistes, et portent leur mandat avec courage et sens
de l’honneur. Alexis Tsipras fait la démonstration que nous ne
sommes pas condamnés à être trahis par la médiocrité servile de nos dirigeants.
La Grèce avait accouché d’un Papandréou qui, de reculades en démissions,
accepta tous les diktats de la Troïka et plongea son pays dans les affres de l’austérité
et de la misère. Aujourd’hui, la Grèce relève enfin la tête en la personne de son
premier ministre et engage un véritable bras de fer avec les institutions européennes.
lundi 6 juillet 2015
Alexis le grand
Libellés :
Europe,
Frédéric Lutaud,
Grèce
mercredi 1 juillet 2015
Stopper la montée de l’insignifiance, par Cornelius Castoriadis
Régulièrement, Pollens vous proposera la lecture d’un extrait d’œuvre
d’un philosophe, d’un intellectuel, d’un poète, d’un écrivain, d’un artiste ou
d’un citoyen engagé dont la portée nous parait essentielle à (re)découvrir.
Voici un texte visionnaire d’un authentique dissident, connu pour ses
engagements et sa radicalité, le philosophe Cornelius Castoriadis, publié
dans le Monde Diplomatique suite à un entretien dans l’émission Là-bas
si j’y suis, sur France Inter, il y a plus de 15 ans.
mardi 30 juin 2015
Communiqué de Podemos suite à la rupture des négociations par l'Eurogroupe avec la Grèce
AU REGARD DE LA SITUATION EN GRÈCE, ET À LA SUITE DE LA RUPTURE DES
NÉGOCIATIONS PAR L’EUROGROUPE, PODEMOS SOUHAITE COMMUNIQUER CE QUI SUIT
« Au regard de la situation en Grèce, et à la suite de la rupture des
négociations par l’Eurogroupe, Podemos souhaite communiquer ce qui suit :
1. Lundi dernier, le gouvernement grec a présenté à l’Eurogroupe une
proposition d’accord qui comprenait un grand nombre de concessions et a
été saluée par l’ensemble des prêteurs comme une proposition raisonnable et
viable. Dans les jours qui ont suivi, cependant, les créanciers internationaux,
emmenés par le FMI, ont finalement rejeté la proposition du gouvernement grec
de taxer les secteurs les plus riches de la société, de restructurer la dette
et de mettre en œuvre un programme d’investissement pour relancer l’économie.
Au lieu de cela, ils lui ont demandé d’augmenter la TVA sur les services de
base et la nourriture et ont exigé des coupes supplémentaires sur les retraites
et les salaires. Dans leur effort visant à démontrer qu’il n’existe pas
d’alternative aux politiques d’austérité, les créanciers ne semblent accepter
que l’argent des pauvres et s’évertuent à imposer la même logique et les mêmes
mesures que celles qui ont conduit le pays à une catastrophe humanitaire. L’économie
grecque est asphyxiée. Continuer de l’asphyxier est l’exact opposé de ce qui
doit être fait.
dimanche 28 juin 2015
Tyrannie européenne ?
PAR JACQUES SAPIR · 27 JUIN 2015
Alexis Tsipras avait décidé de convoquer un référendum le 5 juillet,
demandant au peuple souverain de trancher dans le différent qui l’oppose aux
créanciers de la Grèce. Il avait pris cette décision devant les menaces, les
pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les
derniers jours de la négociation avec ce que l’on appelle la
« Troïka », soit la Banque Centrale Européenne, la Commission
Européenne et le Fond Monétaire International. Ce faisant, et dans un geste que
l’on peut qualifier de « gaullien », il avait délibérément renvoyé au
domaine politique une négociation que les partenaires de la « Troïka »
voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste à provoqué
une réaction de l’Eurogroupe d’une extrême gravité. Nous sommes en présence
d’un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l’après-midi,
quand l’Eurogroupe a décidé de tenir une réunion sans la Grèce. Ce
qui se joue désormais n’est plus seulement la question du devenir économique de
la Grèce. C’est la question de l’Union européenne, et de la tyrannie de la
Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.
dimanche 14 juin 2015
Alexis Tsipras, la rupture c’est maintenant
Cédric Durand, économiste, Razmig Keucheyan, sociologue et Aurélie
Trouvé, agro-économiste appellent les mouvements sociaux et syndicaux à se
solidariser avec le peuple grec. « Si la perspective périlleuse
d’une sortie de l’euro de la Grèce se précise, la faute en est à l’acharnement
des créanciers, et singulièrement à la France et à l’Allemagne. Reculer
davantage ferait perdre toute consistance politique au gouvernement Syriza et
affaiblirait durablement l’alternative de gauche au néolibéralisme dans toute
l’Europe ».
jeudi 11 juin 2015
CLIMAT | Hervé Le Treut : « Un bouleversement sans précédent dans l’histoire de l’humanité »
ENTRETIEN PAR YANN VERDO / JOURNALISTE | 05/06 |
Hervé Le
Treut Climatologue, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, professeur à
l'UPMC, membre de l’Académie des sciences
Début mai,
l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a annoncé
que la teneur mondiale de l’atmosphère en CO2 avait pour la première fois
dépassé les 400 parties par million (ppm). Que vous inspire cet inquiétant
record ?
Bonapartisme ou Constituante
C’est devenu une évidence : le fossé se creuse entre les citoyens
et leurs représentants. La « crise de la démocratie » traduit un
changement de modèle politique. Adopté en violation de la volonté exprimée par
les électeurs le 29 mai 2005, le traité de Lisbonne a signalé la
tentation autoritaire d’une partie des élites. L’élection d’une Assemblée
constituante en France permettrait-elle de la juguler ?
Par André Bellon, avril 2014
Le rejet du traité constitutionnel européen (TCE), le
29 mai 2005, restera un tournant dans l’histoire de France. Une
légitimité démocratique a tenté de s’affirmer. Elle a été bafouée. Depuis, et de
façon sporadique, des révoltes émergent sans cohérence apparente, mais dans une
volonté commune de rejet des pouvoirs en place (grandes manifestations, « bonnets
rouges »...) (1).
Sont-elles les signes avant-coureurs d’une violence plus générale, d’une
profonde crise de régime ?
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constituante,
Démocratie
mercredi 10 juin 2015
Manuel Valls tourne un peu plus le dos aux salariés
Libellés :
Entreprises,
Souffrance au travail
L'heure de vérité du congrès de Poitiers
Le congrès de Poitiers du Parti socialiste peut se résumer à un plébiscite de la politique du gouvernement. Manuel Valls ovationné par un parterre de cadres et d’élus à la solde du parti peut poursuivre son virage libéral. Les quelques promesses contenues dans le texte de la motion majoritaire ne font déjà plus diversion. Cambadélis a réussi son OPA sur l’appareil. Les Français apprécieront, eux qui ont exprimé clairement leur désaveu en sanctionnant le PS à chaque élection intermédiaire depuis 2012.
De son côté, la motion B a rassemblé les partisans de l’opposition dans un simulacre de démocratie. Les cadres des deux courants majoritaires Un Monde d’Avance et Maintenant La Gauche se sont répartis les postes obtenus pas le collectif, distribuant les miettes dans un clientélisme arbitraire et opaque, celui-là même qui désespère les français de faire de la politique. Tractations de couloir, arrangements entre amis ont fini d’instrumentaliser le mouvement des « frondeurs » au profit des carrières personnelles et au détriment des idées.
Notre contribution éco-socialiste signée par plus de 1500 militants a été rayée de la carte des instances nationales. Seul notre camarade Gérard Filoche a pu sauver son poste au Bureau national. En reproduisant les pratiques condamnées chez nos adversaires, l’aile gauche du parti ne doit pas s’étonner de voir les militants déserter ses rangs. Elle porte la lourde responsabilité de son échec, incapable de faire de la politique autrement.
Construire l'alternative
C’est sans amertume que nous devons trouver un débouché à notre engagement. Militer au PS est désormais une impasse. Nous avons combattu loyalement et avec détermination, mais entre trahison de la direction et emprise hégémonique des leaders de l’opposition, il n’y a pas de place dans ce parti pour un mouvement éco-socialiste démocratique et émancipateur.
Après la loi Rebsamen sur le soi-disant « dialogue social » (votée par les députés frondeurs) viendra la loi Macron puis la déroute aux élections régionales. Tous les socialistes n’ont pas les salaires confortables de nos grands élus pour patienter jusqu’en 2017 et éventuellement reconstruire après le défaite de François Hollande. Nous devons mobiliser pour hâter le mouvement social qui rassemblera toutes les forces de gauches.
Par tous les moyens et sur tous les territoires, il faut susciter un rapprochement de la gauche politique, syndicale et citoyenne, surmonter nos divisions et poser les bases d’une grande alliance. D’autres pays ont ouvert la voie : Podémos en Espagne, Syriza en Grèce, l’Alliance anti-austérité en Irlande… Certes, les contextes politiques sont différents mais l’issue à la crise politique, économique, sociale et écologique reste la même : unité autour d’un projet de gauche.
Nous ne sommes pas seuls
Le député PS Pouria Amirshahi espère un nouveau « mouvement citoyen », Liêm Hoang-Ngoc, fondateur des Socialistes Affligés, invite à rompre les rangs socialistes « pour poser les fondations d’une coalition avec les écologistes de conviction et le Front de Gauche », Gérard Filoche réclame « une grande alliance populaire sur des bases de gauche ». Plusieurs cadres de la motion 4, dont le premier signataire était Stéphane Hessel, ont fait le choix de rendre leur carte, et leur pétion réunie déjà près de 250 camarades socialistes pour la constitution « d'un mouvement national citoyen de type nouveau ».
Une initiative a été lancée pour un rassemblement citoyen en Région Ile-de-France, il ne manquera pas de faire des émules. Par ailleurs, le collectif Rossevelt2012 milite pour « la formation d’un puissant mouvement citoyen ».
Nous ne pouvons-nous rester les bras croisés. Bien sûr des contacts seront pris. Notre devoir est de porter notre engagement éco-socialiste partout où il peut être entendu. Notre sensibilité politique a pleinement son rôle à jouer dans le futur rassemblement de la gauche par sa capacité à appréhender l’ensemble des problèmes de notre époque.
Mobilisation éco-socialiste
Nous appelons tous ceux qui se sont reconnus dans les orientations de notre contribution éco-socialiste (qu’ils aient démissionné du PS ou choisi de rester pour des raisons locales) à nous contacter dès maintenant pour travailler ensemble dans un cadre émancipé de la tutelle du Parti socialiste. Cette première étape permettra de nous organiser et renouer avec le sens de notre engagement.
Suite à vos retours sera organisé très rapidement une série de débats pour définir ensemble notre stratégie et faire le point sur les alliances possibles. A Poitiers, le socialisme a échoué mais le renouveau de la gauche est en marche.
Frédéric Lutaud
Premier signataire de le Contribution Commune Éco-socialiste
Ancien membre du Bureau national
Nous contacter : contact@oplpv.fr
mercredi 3 juin 2015
Selon le FMI, la plus grosse bulle financière va bientôt exploser
Par Benoit Delrue. 2 juin 2015
"La prochaine crise est inévitable."
"La prochaine crise est inévitable."
Dans son dernier rapport sur la stabilité financière, le Fonds
monétaire international sonne l’alarme. Son propos, sur la retenue comme
d’ordinaire, n’est pas aussi explicite que le nôtre. LE BILAN ajoute, aux
aspects conjoncturels relevés par le FMI, une analyse structurelle du système
financier.
C’est un événement planétaire. Le Fonds monétaire international (FMI),
organisme basé à Washington né des accords de Bretton Woods en 1944, qui a
largement contribué à bâtir le système financier actuel, tire la sonnette
d’alarme. Généralement rassurante, l’institution sort de ses habitudes pour
mettre le doigt sur ce qui « accentue les tensions » dans l’économie
mondiale. Bien sûr, le discours tenu par le FMI reste sobre et évite
soigneusement les formules catégoriques et trop explicites. Néanmoins, après
avoir déjà consacré son avant-dernier [1] rapport
régulier – biannuel ou trimestriel – sur la stabilité financière aux
« risques » encourus par les acteurs publics et privés de la finance
internationale, l’édition d’avril 2015 du document franchit une marche
supplémentaire [2].
La prochaine crise est inévitable. Pour le prouver, nous nous
intéresserons de près aux signaux négatifs dont le FMI fait état, reposant
comme à l’accoutumée sur une étude empirique des conjonctures. Dans un second
temps, nous lierons à ces facteurs circonstanciels un examen structurel du
système financier contemporain. Ce dernier, par une analyse plus profonde, sera
révélé pour ce qu’il est – un géant aux pieds d’argile, sans cesse grandissant
pour nourrir en milliards la caste des ultra-riches.
mardi 2 juin 2015
Quel avenir pour la motion B ?
Avec le résultat des élections au congrès nous avons perdu toutes illusions de pouvoir changer le Parti socialiste de l’intérieur. La stratégie unitaire de la motion B qui espérait idéalement prendre le parti, sinon faire jeu égal avec la direction, a échoué. La déception est grande avec 30 % des votes en notre faveur. La motion A a mobilisé ses cadres et nous avons vu débarquer dans les bureaux de vote de nombreux adhérents fraîchement mis à jour de leurs cotisations et absents de la vie politique du parti. De notre côté, nous ne pouvons que constater l’érosion de nos partisans qui ont petit à petit déserté nos rangs désespérés par la politique du gouvernement.
La victoire de Cambadélis est une victoire à la Pyrrhus. Celui-ci hérite d’un Parti socialiste en totale décrépitude, coupé de sa base sociale et en décalage avec la société française. Le virage social libéral du gouvernement est loin de faire l’unanimité même si Cambadélis s’emploie à maquiller des orientations économiques en contradiction avec nos valeurs socialistes sous un discours de gauche. Ne doutons pas que celui-ci saura jouer le rôle pour lequel il avait été déjà désigné en remplaçant Harlem Désir : entretenir l’illusion d’une vie démocratique au sein de parti pour mieux servir les intérêts des « réformateurs ».
Les 30 % de la motion B restent un score honorable si l’on considère la crise politique que traverse le parti. Il n’en reste pas moins que nous sommes minoritaires et que nous ne pouvons engager un rapport de force pour combattre la ligne Valls. Alors quelle attitude adopter ? Nous ne pouvons-nous résigner à faire de la figuration. Sinon que restera-t-il de notre base militante après la déroute des régionales et cinq ans de social libéralisme en 2017 ?
« Quitter le PS ou rester ? », c’est la question que se posent beaucoup de socialistes. Le Bureau politique de la motion B s’est réuni Lundi et a pris la décision de ne pas démissionner de la vie du parti. Mais tout le monde est conscient qu’il va falloir construire une alternative, trouver un débouché politique à notre engagement. Cela mérite réflexion.
Rassembler nos forces et bâtir un courant politique attractif qui pèse dans le paysage politique, est un préalable. En serons-nous capables ? Nous sommes les héritiers d’une tradition de gauche et les 20 000 militants qui ont voté pour nous ne sont pas une base négligeable. Maintenant, il ne faut pas les décourager mais consolider nos positions en agissant au-delà d’un appareil qui a fait la démonstration de son inaptitude à défendre une politique économique de gauche. Quelle forme doit prendre notre engagement pour que notre action ait du sens et fasse preuve d’efficacité ? Ce sont les débats que nous devons engager très rapidement.
En attendant, d’autres s’emploient avec succès à la transformation sociale dont nous avons besoin en faisant de la politique autrement. Sauront-ils nous inspirer ? La réponse après le congrès.
Frédéric Lutaud
Membre du Bureau national
La victoire de Cambadélis est une victoire à la Pyrrhus. Celui-ci hérite d’un Parti socialiste en totale décrépitude, coupé de sa base sociale et en décalage avec la société française. Le virage social libéral du gouvernement est loin de faire l’unanimité même si Cambadélis s’emploie à maquiller des orientations économiques en contradiction avec nos valeurs socialistes sous un discours de gauche. Ne doutons pas que celui-ci saura jouer le rôle pour lequel il avait été déjà désigné en remplaçant Harlem Désir : entretenir l’illusion d’une vie démocratique au sein de parti pour mieux servir les intérêts des « réformateurs ».
Les 30 % de la motion B restent un score honorable si l’on considère la crise politique que traverse le parti. Il n’en reste pas moins que nous sommes minoritaires et que nous ne pouvons engager un rapport de force pour combattre la ligne Valls. Alors quelle attitude adopter ? Nous ne pouvons-nous résigner à faire de la figuration. Sinon que restera-t-il de notre base militante après la déroute des régionales et cinq ans de social libéralisme en 2017 ?
« Quitter le PS ou rester ? », c’est la question que se posent beaucoup de socialistes. Le Bureau politique de la motion B s’est réuni Lundi et a pris la décision de ne pas démissionner de la vie du parti. Mais tout le monde est conscient qu’il va falloir construire une alternative, trouver un débouché politique à notre engagement. Cela mérite réflexion.
Rassembler nos forces et bâtir un courant politique attractif qui pèse dans le paysage politique, est un préalable. En serons-nous capables ? Nous sommes les héritiers d’une tradition de gauche et les 20 000 militants qui ont voté pour nous ne sont pas une base négligeable. Maintenant, il ne faut pas les décourager mais consolider nos positions en agissant au-delà d’un appareil qui a fait la démonstration de son inaptitude à défendre une politique économique de gauche. Quelle forme doit prendre notre engagement pour que notre action ait du sens et fasse preuve d’efficacité ? Ce sont les débats que nous devons engager très rapidement.
En attendant, d’autres s’emploient avec succès à la transformation sociale dont nous avons besoin en faisant de la politique autrement. Sauront-ils nous inspirer ? La réponse après le congrès.
Frédéric Lutaud
Membre du Bureau national
lundi 1 juin 2015
dimanche 31 mai 2015
Congrès du PS: "Valls a une stratégie de la terre brûlée"
jeudi 28 mai 2015
Les banques créent à partir du néant !
jeudi 21 mai 2015
Intervention à l'Assemblée Fédérale de Paris le 19 mai
François Hollande avait déclaré au Bourget : "Mon adversaire c'est la finance".
Nous avons un autre adversaire plus insidieux et d'autant plus redoutable : la domination de la pensée libérale qui s'est insinuée jusque dans notre parti.
Nous avons un autre adversaire plus insidieux et d'autant plus redoutable : la domination de la pensée libérale qui s'est insinuée jusque dans notre parti.
Elle s'appuie sur de soi-disant théories économiques démenties par les faits et dont des économistes de plus en plus nombreux contestent le caractère scientifique.
Elle tente de se justifier en invoquant le réalisme.
Il n'y aurait pas d'autre choix que de se plier aux exigences de la finance et du marché.
C'est le fameux TINA, "There is no alternative", "Il n'y a pas d'autre choix" de Margaret Thatcher.
Il n'y aurait pas d'autre choix que de se plier aux exigences de la finance et du marché.
C'est le fameux TINA, "There is no alternative", "Il n'y a pas d'autre choix" de Margaret Thatcher.
Mais alors, s'il n'y a pas d'autre choix, à quoi servons nous ?
À quoi sert la politique ?
À quoi sert la démocratie ?
Ce n'est plus que du théâtre.
À quoi sert la politique ?
À quoi sert la démocratie ?
Ce n'est plus que du théâtre.
Nous ne sommes pas ici pour être les gestionnaires d'une société dominée par les forces de la finance, du marché, des grands groupes.
Pour ma part, je n'accepte pas cette résignation.
J'appelle donc ceux qui ne l'acceptent pas non plus à voter jeudi pour une motion qui, au delà de son texte, est conduite par des personnes ayant montré par leurs votes au Parlement qu'il n'étaient pas résignés non plus.
Vous l'aurez compris, j'appelle à voter pour la motion B
J'appelle donc ceux qui ne l'acceptent pas non plus à voter jeudi pour une motion qui, au delà de son texte, est conduite par des personnes ayant montré par leurs votes au Parlement qu'il n'étaient pas résignés non plus.
Vous l'aurez compris, j'appelle à voter pour la motion B
Ce congrès du parti socialiste est celui de la dernière chance
Les militants appelés à voter demain ont une lourde responsabilité.
Ils ont entre leurs mains le destin du Parti et celui de la Gauche toute entière.
Leur choix est simple :
Ils ont entre leurs mains le destin du Parti et celui de la Gauche toute entière.
Leur choix est simple :
• Reconduire l'équipe en place et poursuivre la politique aujourd'hui menée.
Il n'y aura alors aucune raison pour que la succession d'échecs électoraux actuelle s'interrompe.
Nos militants et nos électeurs désabusés continueront à nous quitter et à s'abstenir.
Après un échec en 2017, notre Parti et la Gauche toute entière discrédités risqueront une longue traversée du désert.
Il n'y aura alors aucune raison pour que la succession d'échecs électoraux actuelle s'interrompe.
Nos militants et nos électeurs désabusés continueront à nous quitter et à s'abstenir.
Après un échec en 2017, notre Parti et la Gauche toute entière discrédités risqueront une longue traversée du désert.
samedi 16 mai 2015
Les voitures autonomes vont détruire des millions d’emplois
Repéré par Eric
Leser le 14.05.2015
Nous ne mesurons pas encore ce que la fin de la voiture individuelle
signifie pour de nombreuses activités et professions et pour notre mode de vie.
La grande majorité des experts estime que la transition vers les
voitures autonomes qui n’auront plus besoin de conducteurs sera progressive et
se fera en quelques décennies. Mais il se pourrait bien que cette transition
soit bien plus rapide et qu’elle ait des conséquences économiques et sur la
société considérables et brutales. C’est en tout cas la thèse
et la prévision de Zack Kanter sur le site économique Quartz qui est
un spécialiste de la technologie.
Libellés :
Chômage,
Partage du travail
En 2015, le travail tue encore
PAR MATHILDE GOANEC ET RACHIDA EL AZZOUZI | 15 MAI 2015 |
Trente ans après la première version, la nouvelle édition
des Risques du travail fait froid dans le dos, tant le livre démontre
combien le travail peut gravement nuire à la santé. Un risque rendu
aujourd'hui largement invisible par le recours massif à la
sous-traitance.
En 1985, un ouvrage collectif publié aux éditions La
Découverte jetait un pavé dans la mare. Sobrement intitulé Les Risques du
travail mais agrémenté de ce sous-titre en forme d’avertissement, “Pour ne
pas perdre sa vie à la gagner”, il imposait pour la première fois pleinement le
sujet dans le débat social. Une question éminemment sensible, qui passe souvent
à la trappe face aux enjeux économiques et politiques.
Trente ans plus tard, alors que le chômage est au plus haut,
que des pans entiers du droit du travail sont détricotés au nom de la
simplification, l’ouvrage est totalement remis à jour sous la direction de la
sociologue du travail Annie Thébaud-Mony, de Philippe Davezies,
enseignant-chercheur en médecine et santé au travail, de Laurent Vogel, juriste
et chercheur en santé au travail à l’institut syndical européen, et de Serge
Volkoff, statisticien et ergonome. Ce sont à nouveau des dizaines d’auteurs qui
sont mobilisés au fil des pages : chercheurs, syndicalistes, avocats,
juristes, les regards sont multiples et concis et permettent de faire de ce
livre un outil scientifique et militant d'envergure.
Sur le constat, trente ans après, c'est toujours alarmant.
Mediapart tente un état des lieux avec Annie Thébaud-Mony et Laurent Vogel.
Libellés :
Souffrance au travail
Pourquoi nous devons voter pour la motion B
Ce congrès ne sera pas comme les autres. Chaque militant est confronté à la lourde responsabilité de reconduire l’équipe en place ou renouveler la direction, avec entre ses mains le destin du Parti socialiste et celui de la gauche toute entière.
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
dimanche 5 avril 2015
La vérité sur l'économie américaine
La prochaine fois que quelqu'un vous dit que l'économie américaine connait une belle reprise, montrez-lui seulement ces 9 graphiques.
PAR AUDREY DUPERRON · 24 MARS 2015
La dette nationale a doublé depuis la récession de 2007
Bien que la Réserve fédérale et la presse insinuent régulièrement
qu’une hausse des taux d’intérêt américains ne devrait plus tarder, de
nombreux économistes considèrent que cette probabilité est très faible, voire
inexistante.
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