Ce congrès ne sera pas comme les autres. Chaque militant est confronté à la lourde responsabilité de reconduire l’équipe en place ou renouveler la direction, avec entre ses mains le destin du Parti socialiste et celui de la gauche toute entière.
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
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