dimanche 31 mai 2015
Congrès du PS: "Valls a une stratégie de la terre brûlée"
jeudi 28 mai 2015
Les banques créent à partir du néant !
jeudi 21 mai 2015
Intervention à l'Assemblée Fédérale de Paris le 19 mai
François Hollande avait déclaré au Bourget : "Mon adversaire c'est la finance".
Nous avons un autre adversaire plus insidieux et d'autant plus redoutable : la domination de la pensée libérale qui s'est insinuée jusque dans notre parti.
Nous avons un autre adversaire plus insidieux et d'autant plus redoutable : la domination de la pensée libérale qui s'est insinuée jusque dans notre parti.
Elle s'appuie sur de soi-disant théories économiques démenties par les faits et dont des économistes de plus en plus nombreux contestent le caractère scientifique.
Elle tente de se justifier en invoquant le réalisme.
Il n'y aurait pas d'autre choix que de se plier aux exigences de la finance et du marché.
C'est le fameux TINA, "There is no alternative", "Il n'y a pas d'autre choix" de Margaret Thatcher.
Il n'y aurait pas d'autre choix que de se plier aux exigences de la finance et du marché.
C'est le fameux TINA, "There is no alternative", "Il n'y a pas d'autre choix" de Margaret Thatcher.
Mais alors, s'il n'y a pas d'autre choix, à quoi servons nous ?
À quoi sert la politique ?
À quoi sert la démocratie ?
Ce n'est plus que du théâtre.
À quoi sert la politique ?
À quoi sert la démocratie ?
Ce n'est plus que du théâtre.
Nous ne sommes pas ici pour être les gestionnaires d'une société dominée par les forces de la finance, du marché, des grands groupes.
Pour ma part, je n'accepte pas cette résignation.
J'appelle donc ceux qui ne l'acceptent pas non plus à voter jeudi pour une motion qui, au delà de son texte, est conduite par des personnes ayant montré par leurs votes au Parlement qu'il n'étaient pas résignés non plus.
Vous l'aurez compris, j'appelle à voter pour la motion B
J'appelle donc ceux qui ne l'acceptent pas non plus à voter jeudi pour une motion qui, au delà de son texte, est conduite par des personnes ayant montré par leurs votes au Parlement qu'il n'étaient pas résignés non plus.
Vous l'aurez compris, j'appelle à voter pour la motion B
Ce congrès du parti socialiste est celui de la dernière chance
Les militants appelés à voter demain ont une lourde responsabilité.
Ils ont entre leurs mains le destin du Parti et celui de la Gauche toute entière.
Leur choix est simple :
Ils ont entre leurs mains le destin du Parti et celui de la Gauche toute entière.
Leur choix est simple :
• Reconduire l'équipe en place et poursuivre la politique aujourd'hui menée.
Il n'y aura alors aucune raison pour que la succession d'échecs électoraux actuelle s'interrompe.
Nos militants et nos électeurs désabusés continueront à nous quitter et à s'abstenir.
Après un échec en 2017, notre Parti et la Gauche toute entière discrédités risqueront une longue traversée du désert.
Il n'y aura alors aucune raison pour que la succession d'échecs électoraux actuelle s'interrompe.
Nos militants et nos électeurs désabusés continueront à nous quitter et à s'abstenir.
Après un échec en 2017, notre Parti et la Gauche toute entière discrédités risqueront une longue traversée du désert.
samedi 16 mai 2015
Les voitures autonomes vont détruire des millions d’emplois
Repéré par Eric
Leser le 14.05.2015
Nous ne mesurons pas encore ce que la fin de la voiture individuelle
signifie pour de nombreuses activités et professions et pour notre mode de vie.
La grande majorité des experts estime que la transition vers les
voitures autonomes qui n’auront plus besoin de conducteurs sera progressive et
se fera en quelques décennies. Mais il se pourrait bien que cette transition
soit bien plus rapide et qu’elle ait des conséquences économiques et sur la
société considérables et brutales. C’est en tout cas la thèse
et la prévision de Zack Kanter sur le site économique Quartz qui est
un spécialiste de la technologie.
Libellés :
Chômage,
Partage du travail
En 2015, le travail tue encore
PAR MATHILDE GOANEC ET RACHIDA EL AZZOUZI | 15 MAI 2015 |
Trente ans après la première version, la nouvelle édition
des Risques du travail fait froid dans le dos, tant le livre démontre
combien le travail peut gravement nuire à la santé. Un risque rendu
aujourd'hui largement invisible par le recours massif à la
sous-traitance.
En 1985, un ouvrage collectif publié aux éditions La
Découverte jetait un pavé dans la mare. Sobrement intitulé Les Risques du
travail mais agrémenté de ce sous-titre en forme d’avertissement, “Pour ne
pas perdre sa vie à la gagner”, il imposait pour la première fois pleinement le
sujet dans le débat social. Une question éminemment sensible, qui passe souvent
à la trappe face aux enjeux économiques et politiques.
Trente ans plus tard, alors que le chômage est au plus haut,
que des pans entiers du droit du travail sont détricotés au nom de la
simplification, l’ouvrage est totalement remis à jour sous la direction de la
sociologue du travail Annie Thébaud-Mony, de Philippe Davezies,
enseignant-chercheur en médecine et santé au travail, de Laurent Vogel, juriste
et chercheur en santé au travail à l’institut syndical européen, et de Serge
Volkoff, statisticien et ergonome. Ce sont à nouveau des dizaines d’auteurs qui
sont mobilisés au fil des pages : chercheurs, syndicalistes, avocats,
juristes, les regards sont multiples et concis et permettent de faire de ce
livre un outil scientifique et militant d'envergure.
Sur le constat, trente ans après, c'est toujours alarmant.
Mediapart tente un état des lieux avec Annie Thébaud-Mony et Laurent Vogel.
Libellés :
Souffrance au travail
Pourquoi nous devons voter pour la motion B
Ce congrès ne sera pas comme les autres. Chaque militant est confronté à la lourde responsabilité de reconduire l’équipe en place ou renouveler la direction, avec entre ses mains le destin du Parti socialiste et celui de la gauche toute entière.
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
dimanche 5 avril 2015
La vérité sur l'économie américaine
La prochaine fois que quelqu'un vous dit que l'économie américaine connait une belle reprise, montrez-lui seulement ces 9 graphiques.
PAR AUDREY DUPERRON · 24 MARS 2015
La dette nationale a doublé depuis la récession de 2007
Bien que la Réserve fédérale et la presse insinuent régulièrement
qu’une hausse des taux d’intérêt américains ne devrait plus tarder, de
nombreux économistes considèrent que cette probabilité est très faible, voire
inexistante.
lundi 30 mars 2015
Déclaration au soir du 2° tour des départementales, le 29 mars 2015
Le Parti socialiste vient de subir, à nouveau, une lourde
défaite électorale. Pour la quatrième fois depuis le début du quinquennat, nous
sommes sévèrement sanctionnés dans les urnes.
Les revers successifs aux élections intermédiaires –
municipales, européennes, sénat et départementales – sont autant de tests
nationaux qui témoignent du désaveu de la politique du gouvernement de gauche.
Pendant dix ans le vote de nos électeurs nous avait donné une majorité partout.
Aujourd’hui, son abstention massive exprime clairement le rejet des politiques
de « l’offre » mises en œuvre depuis trois ans, qui tournent le dos à
nos engagements, qui échouent partout en Europe et conduisent aux portes
de la déflation.
Sur fond de division de la gauche, de chômage de masse et
désespérance sociale, les orientations économiques du gouvernement portent
aujourd’hui la lourde responsabilité de placer le Front national devant le
Parti socialiste. Ce n’est pas la France qui se droitise, c’est la politique du
gouvernement qui ne répond pas aux attentes de nos électeurs.
Sauver la fin du quinquennat, c’est encore possible !
Face à la débâcle qui s’annonce aux régionales, face à la
montée de l’extrême-droite et du chômage de masse, un sursaut s’impose. Il est
temps de renouer avec une politique de gauche crédible, volontaire et
ambitieuse, sans attendre un hypothétique retour de la croissance. La
redistribution des richesses c’est maintenant !
Le rassemblement de la gauche ne se décrète pas, mais se
construit. On ne combat pas le Front national par l’indignation mais par le
progrès social.
Au sein du Parlement, il existe encore une majorité
rose-rouge-verte qui ne demande qu’à vivre et à gouverner ensemble. Dans un
esprit de responsabilité, nous renouvelons au Président de la République notre
demande de réorientation des politiques économiques pour la justice sociale et
la transition écologique.
Dans le cadre de Vive La Gauche, nous proposons un
« contrat de réussite et de rassemblement » pour réaliser
l’unité de la gauche et renouer avec la confiance des Français qui nous ont
porté au pouvoir.
Dans soixante jours les militants votent pour le congrès
socialiste de Poitiers. C’est la seule occasion pour qu’ils se ressaisissent de
l’orientation du parti et qu’ils le sauvent avant qu’il ne soit trop tard.
Nous pouvons refaire du socialisme une idée neuve. Nous ne
laisserons pas mourir le Parti socialiste. Unissons nos efforts pour une
nouvelle majorité socialiste à Poitiers.
Frédéric Lutaud, Gérard Filoche, membres du Bureau national
du Parti socialiste
vendredi 13 mars 2015
Intervention au Bureau national du 11 Mars
Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national pour la motion 4
Cher(e)s camarades,
J’ai une question à poser à ce Bureau national.
Les chiffres sont tombés.
D'un côté, on vient d’annoncer une d’augmentation des profits du CAC40 de 37 %. Cela dénote d’une vitalité certaine de la compétitivité de nos entreprises, si chère à notre gouvernement. Surtout quand l’on sait que les actionnaires des grands groupes accaparent 60 % des bénéfices des entreprises. C’était déjà 30,3 % d’augmentation des dividendes en France en 2014.
J’ai une question à poser à ce Bureau national.
Les chiffres sont tombés.
D'un côté, on vient d’annoncer une d’augmentation des profits du CAC40 de 37 %. Cela dénote d’une vitalité certaine de la compétitivité de nos entreprises, si chère à notre gouvernement. Surtout quand l’on sait que les actionnaires des grands groupes accaparent 60 % des bénéfices des entreprises. C’était déjà 30,3 % d’augmentation des dividendes en France en 2014.
Nous savons que les grands groupes produisent 50 % du PIB français et emploient 70% de la masse salariale globale par le jeu de leur filiales, car seuls 12,5 % des actifs travaillent dans des PME indépendantes des grands groupes.
De l’autre côté, le pouvoir d'achat enregistre une baisse de 0,4 % selon l’INSEE.
L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES), quant à lui, vient de publier une étude qui nous explique que le budget nécessaire à une vie décente a été établi à 1 571 € pour une personne dans un logement du parc privé et 1424 € dans le public. Autrement dit, le SMIC net, inférieur à ces sommes, ne permet pas la dignité sociale.
Le chômage explose et les inégalités se creusent dans une France en chemin vers les 10 millions de pauvres.
Alors, ma question est la suivante : comment allons-nous convaincre nos électeurs de voter pour nous ? Pour un parti dont est issu un gouvernement qui avait promis "le redressement dans la justice".
Le Front national a beau jeu de se revendiquer de l’égalité républicaine quand la gauche ne remplit pas ses engagements. Nous ne combattrons pas le Front national avec des indignations mais par des avancées sociales. C’est l’abstention qui fait progresser le score de l’extrême-droite et c’est la colère des populations qui nous sanctionne dans les urnes et peut être bientôt dans la rue ?
Colère légitime quand le montant total des 500 plus gros patrimoines français a augmenté sur l'année 2014 de 58 milliards d'euros pour atteindre 390 milliards, alors qu'une cure budgétaire de 50 Milliards est imposée à la dépense publique. Tandis que la France compromet une taxe sur les transactions financières qui pourrait lui rapporter 36 milliards d’euros. Tandis que la loi Macron introduit la notion de secret des affaires consacrant le fait que le droit des actionnaires prime sur celui des salariés et de la société tout entière. Que les appels d'offre public ont diminué de 60 %. Que les aides financières au maintien de la production biologique ont baissé de 25%. Que l'Etat programme son désengagement dans le financement des conservatoires de musique, etc.
Bref, expliquez-moi comment, malgré le courage des militants mobilisés sur le terrain, nous allons convaincre les électeurs de voter pour nous et éviter la débâcle comme aux Municipales et aux Européennes ? Comment enrayer le déclin du PS si le gouvernement ne change pas de politique ?
De l’autre côté, le pouvoir d'achat enregistre une baisse de 0,4 % selon l’INSEE.
L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES), quant à lui, vient de publier une étude qui nous explique que le budget nécessaire à une vie décente a été établi à 1 571 € pour une personne dans un logement du parc privé et 1424 € dans le public. Autrement dit, le SMIC net, inférieur à ces sommes, ne permet pas la dignité sociale.
Le chômage explose et les inégalités se creusent dans une France en chemin vers les 10 millions de pauvres.
Alors, ma question est la suivante : comment allons-nous convaincre nos électeurs de voter pour nous ? Pour un parti dont est issu un gouvernement qui avait promis "le redressement dans la justice".
Le Front national a beau jeu de se revendiquer de l’égalité républicaine quand la gauche ne remplit pas ses engagements. Nous ne combattrons pas le Front national avec des indignations mais par des avancées sociales. C’est l’abstention qui fait progresser le score de l’extrême-droite et c’est la colère des populations qui nous sanctionne dans les urnes et peut être bientôt dans la rue ?
Colère légitime quand le montant total des 500 plus gros patrimoines français a augmenté sur l'année 2014 de 58 milliards d'euros pour atteindre 390 milliards, alors qu'une cure budgétaire de 50 Milliards est imposée à la dépense publique. Tandis que la France compromet une taxe sur les transactions financières qui pourrait lui rapporter 36 milliards d’euros. Tandis que la loi Macron introduit la notion de secret des affaires consacrant le fait que le droit des actionnaires prime sur celui des salariés et de la société tout entière. Que les appels d'offre public ont diminué de 60 %. Que les aides financières au maintien de la production biologique ont baissé de 25%. Que l'Etat programme son désengagement dans le financement des conservatoires de musique, etc.
Bref, expliquez-moi comment, malgré le courage des militants mobilisés sur le terrain, nous allons convaincre les électeurs de voter pour nous et éviter la débâcle comme aux Municipales et aux Européennes ? Comment enrayer le déclin du PS si le gouvernement ne change pas de politique ?
jeudi 5 mars 2015
La BCE et la crise du capitalisme en Europe
par Clément Fontan,
le 24 février
Selon Clément Fontan, la Banque centrale européenne a
outrepassé ses prérogatives et a, sans contrôle démocratique, traité de manière
trop différenciée l’aide qu’elle apporte aux États et celle qu’elle alloue au
système financier.
En l’espace de quatre jours, l’Union Européenne a traversé
un nouvel épisode marquant d’une crise longue maintenant de cinq ans. Peu après
l’annonce d’un programme dit de Quantitative Easing (QE) (assouplissement
quantitatif) le 22 janvier 2015 par Mario Draghi, le président de la Banque
Centrale Européenne (BCE) [1],
le parti de gauche radicale Syriza remportait le 25 janvier les élections
législatives grecques avec une avance très confortable sur ses principaux
opposants. Étant donné que les traités européens confinent la responsabilité de
la BCE à la politique monétaire et l’isolent des pressions politiques en lui
conférant un très haut niveau d’indépendance, on pourrait s’attendre à ce que
rien n’unisse l’annonce du QE à Francfort et les résultats électoraux à
Athènes. Pourtant, les liens sont étroits : le nouveau gouvernement grec
d’Alexis Tsipras doit prendre en compte sa dépendance financière envers la BCE
et cette dernière doit se préoccuper des risques que la crise grecque peut
faire peser sur la stabilité financière de la zone euro. Cette porosité des
enjeux explique les rencontres répétées et les multiples signaux envoyés par
voie de presse interposée entre les nouveaux dirigeants grecs et Mario Draghi
sous forme de « partie de poker » ou de « chicken game »
selon les expressions journalistiques consacrées [2].
dimanche 1 mars 2015
Jean Ziegler : "nous vivons sous la dictature du capital financier"
jeudi 26 février 2015
Intervention au Bureau national du 24 Février
Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national pour la motion 4
Chers Camarades,
Alain Bergougnoux nous explique que le congrès sera un
moment de clarification de notre ligne politique. Espérons-le. Mais l’hémorragie
militante dans les rangs du Parti socialiste et la sanction dans les urnes de
notre électorat devraient déjà nous inquiéter sinon nous interroger sérieusement.
Pour ce qui est de la « discipline collective » et
de la « responsabilité » demandées par note Premier secrétaire,
celles-ci n’ont de valeur que si elles sont partagées par tous. Et c’est peu
dire que nous avons un devoir de responsabilité devant nos militants et nos
électeurs. Nous avons fait la promesse d’un « redressement dans la justice
sociale » et que constatons-nous ? Les inégalités n’ont jamais été
aussi fortes, les dividendes explosent, le patrimoine des 500 plus grosses fortunes a encore augmenté pour
atteindre 390 Mds €. La France compte 13 milliardaires de plus que l’an
dernier. Tandis que la dernière étude en date du Secours Populaire nous
explique que « de plus en plus de Français en sont réduits à survivre ».
Cela en pleine crise et sous un gouvernement socialiste.
Le chômage, dont François Hollande a dit qu’il serait jugé sur
ses résultats en la matière, atteint un niveau record. Nous avions alerté dès
le début sur une politique de l’offre qui ne pourrait qu’aggraver la situation. Nous avons lancé un appel au Bureau national réunissant 40 % de ses
membres et demandant un infléchissement de la ligne politique. Nous avions prévenu
que le MEDEF ne jouerait pas le jeu des contreparties. A l’époque Harlem Désir nous expliquait qu’il
était trop tôt pour évaluer les effets du « pacte de responsabilité ».
Deux ans et demi plus tard, c’est un désastre social qui pousse les plus désespérés
dans les bras du Front national.
Sur la loi Macron, souvenez-vous des propos de François
Hollande : « Le combat de 2012, c’est de préserver le principe du repos
dominical, c’est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de
leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j’y
veillerai ! ». Ce reniement à lui tout seul illustre la dérive de
notre politique. Comme dit Pierre Joxe, la loi Macron est une « déconstruction
du droit social » et va « contre notre histoire ».
Aujourd’hui, c’est le 49-3 pour nous imposer cette loi en
contradiction totale avec nos engagements. François Hollande en 2006 - toujours
lui - n’avait pas de mot assez dur pour condamner cette procédure : « une
brutalité, un déni de démocratie ». Et le premier ministre Manuel
Valls nous rappelait en Juin dernier que « la menace du 49-3 n’a jamais
fait partie de notre culture ».
Alors où est la discipline, la première que nous devons à
nos électeurs, autrement dit : le respect de nos engagements ? Un
respect qui consiste à faire en sorte que les promesses n’engagent pas
seulement ceux qui les écoutent mais d’abord ceux qui les formulent.
Heureusement que nous avons des parlementaires qui rappellent à l’exécutif ses
engagements devant les Français et le sens de nos responsabilités. Cela doit-il s’accompagner
de sanctions pour ceux qui font preuve de courage et de vigilance, ou bien le Parti socialiste
doit-il peser de tout son poids pour offrir une alternative à une politique qui
nous emmène dans le mur ?
Pierre Joxe: «Je suis éberlué par cette politique qui va contre notre histoire»
19
DÉCEMBRE 2014 | PAR EDWY PLENEL ET FRÉDÉRIC
BONNAUD
Dans un entretien à Mediapart, Pierre
Joxe, plusieurs fois ministre de Mitterrand et grande figure socialiste, n'a
pas de mots assez durs pour dénoncer le gouvernement et le projet de loi dit
Macron, une entreprise de « déconstruction du droit social ».
« Éberlué », « stupéfait », « ahurissant ». Pierre
Joxe, animal politique au sang-froid, a rarement usé d'autant d'adjectifs que
dans l'entretien qu'il nous a accordé dans le cadre de notre émission « En
direct de Mediapart », jeudi 18 décembre. Plusieurs fois ministre de
François Mitterrand, ancien président de la Cour des comptes, ancien membre du
Conseil constitutionnel (2001 à 2010), Pierre Joxe (ici sa fiche Wikipedia) s'était gardé
jusqu'alors d'évaluer en détail la politique conduite par François Hollande et
Manuel Valls. Le projet de loi Macron, adopté ce mois-ci en conseil des
ministres et dont l'examen doit débuter au Parlement le 26 janvier prochain,
l'a visiblement incité à sortir du bois.
«La gauche dans son programme n’a jamais
envisagé des réformes du droit du travail du genre de celles qui sont
aujourd’hui à l’ordre du jour (...) Aujourd’hui, on est à contre-emploi de
notre histoire. Cette phase éberlue n’importe qui.», dit Pierre Joxe. L'ancien ministre dénonce une entreprise de « déconstruction
du droit social », des dispositions« ahurissantes »,
fait le parallèle avec la fin de la SFIO – «En 1956, on a voté
Mendès France, on a eu Guy Mollet » –, et estime que « l’espérance
est en danger ».
Soutenir la Grèce - Contre l’austérité à perpétuité
Par Serge Halimi, mars 2015
Appuyée par la plupart des capitales
européennes, l’Allemagne n’accepte pas l’arrivée au pouvoir à Athènes d’un
gouvernement de gauche déterminé à appliquer son programme. Elle prétend tirer
argument de sa domination économique et financière pour contraindre la Grèce à
tenir le cap d’une politique d’austérité qui l’a ruinée.
Les Grecs n’ont pas besoin qu’on leur
explique la signification du terme « démocratie ». Pourtant, les
leçons pleuvent sur leurs têtes depuis qu’ils ont porté au pouvoir une force de
gauche déterminée à tourner le dos aux politiques d’austérité qui depuis six
ans les tourmentent. Les admonestations leur sont dispensées d’autant plus
copieusement que les maîtres d’école savent de quoi ils parlent. Eux qui ont imposé
des traités rejetés par le suffrage populaire et renié leurs engagements de
campagne sitôt leur élection acquise. Désormais, une épreuve de force les
oppose à ceux qui veulent tenir ce qu’ils ont promis, et à quoi ils croient.
Elle sera d’autant plus rude que ces derniers pourraient diffuser à des tiers,
jusqu’alors résignés à leur impuissance, des idées menaçantes pour l’ordre
social. Au-delà du sort de la Grèce, cet affrontement engage le destin de la
démocratie européenne (1).
jeudi 19 février 2015
Communiqué du C6R
Le
présidentialisme ronge le système politique français et gangrène ses
institutions. François Hollande avait avancé, lors de sa campagne une série de
propositions allant dans le bon sens pour au moins le modérer. C’est le
contraire qui s’est produit depuis que le Parti socialiste est au pouvoir. Une
ultime démonstration de son aveuglement vient d’être donné avec le recours à
cette disposition (le 49.3), honnie par la gauche et depuis toujours. Ce dont
convenait Manuel Valls devant le Conseil National du Parti Socialiste le 14
juin dernier : « la tradition
de la V° République, de la majorité parlementaire automatique sous menace du
49-3 n’a jamais fait partie de notre culture». Et c’est François Hollande qui prononçait en 2006 une
condamnation de la même procédure : « une
brutalité, un déni de démocratie ». Comment ne pas voir que cette dévaluation de la
parole politique la plus élémentaire nourrit le rejet de la politique tout
entière par un nombre grandissant de citoyens ?. Elle n’est que l’aboutissement
de renoncements successifs à réformer quoi que ce soit dans un régime méprisant
le moindre équilibre des pouvoirs jusqu’à confisquer le vote de la loi par le
Parlement. Changer de République est un devoir plus que jamais d’actualité.
Le Conseil d’Administration
Convention pour la 6° République (C6R)
Le 18 février 2015
Le Conseil d’Administration
Convention pour la 6° République (C6R)
Le 18 février 2015
mercredi 18 février 2015
TRIBUNE : Monsieur Macron, votre société idéale n’est pas la nôtre !
PAR ISABELLE ATTARD
DÉPUTÉE NOUVELLE DONNE 17 FÉVRIER 2015
Quel est le projet de société dessiné par la Loi Macron ?
Une société où les enfants doivent rêver d’être milliardaire quand les
travailleurs sont exploités et l’environnement dégradé.
Avec sa loi, le ministre de l’économie veut ramener la
France au XIXe siècle. Si nous aimons lire Zola et Dickens, nous voulons
aujourd’hui vivre pleinement dans une France du XXIe siècle, où chacun trouve
sa place, où personne n’est oublié.
Vous avez peut-être vu passer des sondages qui prétendent
que les Français soutiennent le projet de loi Macron. Que leur a-t-on dit de ce
projet ? Il y a bien sûr quelques mesures d’intérêt général. Mais quelle est la
forêt qui se cache derrière ces petits arbustes ? Quel est le projet de société
dessiné par la Loi Macron ? Une société où les enfants doivent rêver d’être
milliardaire quand les travailleurs sont exploités, l’environnement dégradé et
dans laquelle le labeur de chacun ne bénéficie qu’aux grands trusts.
samedi 14 février 2015
Pour nous, Macron, c'est non
Plus de cent militant-e-s et responsables d’organisations ont décidé de
rendre publique cet appel.
La loi dite loi Macron, « Pour la croissance et l’activité », dont le
projet présenté au Parlement est censé casser « les rigidités » qui
bloqueraient l’économie française.
Les dispositions de la loi ont un fil directeur : « ce qui est bon pour
le patronat est bon pour l’économie », quelles qu’en soient les conséquences
pour les salariés. Cette loi est le complément du pacte de responsabilité dont
les prétendues contreparties se sont révélées des illusions. Elle participe
d’une tendance générale dans l’Union européenne au moins-disant social. La
stagnation, voire la baisse, des salaires et des pensions, les coupes massives
dans les dépenses publiques pèsent sur la demande globale et donc sur
l’activité des entreprises. Ces dernières préfèrent verser de confortables
dividendes à leurs actionnaires plutôt qu’investir.
jeudi 12 février 2015
Intervention au BN du mardi 10 février
Par Fédéric Lutaud
membre du Bureau national M4 et signataire de la Contribution Commune
membre du Bureau national M4 et signataire de la Contribution Commune
Je
ne sais pas comment il convient d'appeler la politique du gouvernement « sociale
démocratie » ? , « social libéralisme » ? , « socialisme
de l’offre » ?
Une
chose est sûre, c’est que dans cette salle nous partageons tous les mêmes
valeurs, les valeurs républicaines qui sont "liberté, égalité fraternité".
Faut-il encore accorder nos paroles et nos actes :
Liberté
de choisir son projet politique : ce fut en 2012 celui du Bourget. Souvenez-vous,
c’était la promesse d’un « redressement dans la justice ». Pourtant la
concentration des richesses n’a jamais été aussi indécente. Et les dividendes explosent en pleine crise.
Égalité : les inégalités se creusent. De plus en plus de Français en son
réduit à survivre.
Fraternité : c’est le recul des protections sociales avec l’allongement des cotisations
retraite, des français qui n’arrivent plus à se soigner, à se loger – 24 % des SDF travaillent – et le chômage ne cesse d’augmenter, source
d’exclusion pour les millions de salariés.
Bref,
ce bilan invalide tout ce que le gouvernement a pu faire de positif depuis que
François Hollande dirige le pays. Alors Marine Le Pen a beau jeu de dire UMPS
car au final le rythme du chômage est le même que sous Sarkozy : 1000
chômeurs de plus par jours. Ne soyons pas surpris que certains électeurs se tournent
vers ceux qu’ils n’ont pas essayés. Et le parti qui n’a pas exercé le pouvoir,
c’est le FN. Surtout depuis qu’il s’est acheté une respectabilité de façade auprès
des médias.
Intervention au BN du mardi 10 février
Par Gérard Filoche,
membre du Bureau national D&S et signataire de la contribution commune
membre du Bureau national D&S et signataire de la contribution commune
D'abord, félicitons-nous d’avoir gagné dans l’élection partielle du Doubs.
Nous gardons le siège de député à gauche, c’est une bonne nouvelle après 14
élections partielles où nous avons été éliminés. Le candidat du Parti
Socialiste l’a emporté face à la candidate du FN ! Frédéric Barbier a
obtenu 51,43 % des suffrages exprimés contre 48,57 % à Sophie Montel.
15 504 voix contre 14 641 : une différence de 863 voix. Le FN était
pourtant arrivé en tête au 1er tour avec 32,6 % des suffrages
exprimés, alors que le PS plafonnait à 28,8 % et que le candidat de l’UMP était
éliminé avec 26,5 %.
Frédéric Barbier a gagné 8 088 voix et progresse de 22,6 points. Il a
sans doute bénéficié du report d’une bonne partie des voix du FdG, de EELV et
dans une moindre mesure de LO, malgré le silence assourdissant de Jean-Luc
Mélenchon et le refus de LO d’appeler à battre le FN. Il a bénéficié de
l’apport d’une partie des voix des électeurs (les nôtres !) qui n’avaient
pas voté lors du 1er tour. L’UMP s’est partagée, en
tre ceux qui ont vote PS et ceux qui ont permis que Sophie Montel, progresse,
elle-aussi, même si c’est dans une moindre mesure, de 16 % et de
6 269 voix !
C’est extrêmement dangereux : l’UMP nourrit le FN. Et c’est
l’abstention à gauche, celle de NOS électeurs, qui est considérable et
détermine de plus en plus tous les résultats.
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