Par Férédéric Lutaud, membre de Bureau national
De nombreux camarades ont exprimé leur désaccord avec ce
pacte de stabilité. Christian Paul, Liem Hoang Ngoc, Gérard Filoche, Julien
Dray, Emmanuel Maurel, Pascal Cherki, Marie-Noel Lienemann, Jean-Marc Germain
et mon camarade Patrick Ardoin. Un texte a même été rédigé pour contester cette
orientation : « Il n’y a pas qu’une seule politique possible ».
Malheureusement, rien n’y fait. Je ne m'attarderai donc pas plus longtemps sur ce qui a déjà été dit.
Pour ma part, je ne poserai qu’une seule question. Toujours
la même, mais force est de constater que la direction refuse obstinément d’y
répondre comme aux autres questions de nos camarades d’ailleurs.
Comment résoudre ce dilemme qui fait que depuis 50 ans nous
avons eu 1000% de croissance et que le volume d’heures travaillées a baissé de
10%, tandis que parallèlement la population active a augmenté de 23% ? Un
écart croissant entre l’offre et la demande de travail qui débouche sur le
chômage de masse que nous connaissons actuellement.
Tant que nous n’apporterons pas une réponse au fait que nous produisons toujours plus avec de moins en moins de travail
humain, nous ne trouverons aucune solution à un chômage qui bat tous les
records, mais aussi à l’arrivée des 900 000 pauvres supplémentaires en France, alors
qu’en 2013 les 500 plus grosses fortunes de France ont vu leur patrimoine
augmenter de 25%. Tout cela sous un gouvernement socialiste.
Aujourd’hui, vous voulez demander des sacrifices aux Français, imposer la rigueur au nom des 3% de l’équilibre budgétaire absurde imposé par Bruxelles. Cette situation n’est pas acceptable. C’est tout ce que j’avais à dire merci.
Aujourd’hui, vous voulez demander des sacrifices aux Français, imposer la rigueur au nom des 3% de l’équilibre budgétaire absurde imposé par Bruxelles. Cette situation n’est pas acceptable. C’est tout ce que j’avais à dire merci.
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