Ce graphique du New York Times illustre parfaitement comment depuis les années 1980 les gains de productivité n'ont cessé de croitre tandis que leur redistribution sous forme de salaire et de diminution de temps de travail a été stoppée. Cela coïncide avec une financiarisation de l'économie qui a vu la finance actionnariale exiger des taux de rentabilité prohibitif passant de 4 % à 9 % dans un premier temps, puis à 12 %, 15 %, 20 % voire 25 % et capter à son profit l'essentiel des gains de productivité. Cela représente des sommes considérables qui manquent aujourd'hui à nos salaires, à nos services publics, à nos retraites et à nos investissements d'avenir.
jeudi 11 avril 2013
La grande Regression - New York Times
Ce graphique du New York Times illustre parfaitement comment depuis les années 1980 les gains de productivité n'ont cessé de croitre tandis que leur redistribution sous forme de salaire et de diminution de temps de travail a été stoppée. Cela coïncide avec une financiarisation de l'économie qui a vu la finance actionnariale exiger des taux de rentabilité prohibitif passant de 4 % à 9 % dans un premier temps, puis à 12 %, 15 %, 20 % voire 25 % et capter à son profit l'essentiel des gains de productivité. Cela représente des sommes considérables qui manquent aujourd'hui à nos salaires, à nos services publics, à nos retraites et à nos investissements d'avenir.
Libellés :
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