La conférence sociale doit discuter de la mise en œuvre d’un compte personnel d’activité (CPA) prévue au 1er janvier 2017, présenté comme un outil de sécurisation des parcours professionnels. La présentation habituelle de la logique de la sécurisation des parcours consiste à dire que dans un contexte marqué par une discontinuité grandissante des parcours, les droits ne doivent plus être attachés au poste de travail, mais à la personne. Comme nous l’avons développé dans une note pour France Stratégie, nous partageons l’objectif mais contestons l’effectivité de l’attachement à la personne dans les scenarii proposés.
samedi 31 octobre 2015
Le compte personnel d’activité, une réforme insuffisante pour garantir les droits à la personne
La conférence sociale doit discuter de la mise en œuvre d’un compte personnel d’activité (CPA) prévue au 1er janvier 2017, présenté comme un outil de sécurisation des parcours professionnels. La présentation habituelle de la logique de la sécurisation des parcours consiste à dire que dans un contexte marqué par une discontinuité grandissante des parcours, les droits ne doivent plus être attachés au poste de travail, mais à la personne. Comme nous l’avons développé dans une note pour France Stratégie, nous partageons l’objectif mais contestons l’effectivité de l’attachement à la personne dans les scenarii proposés.
Libellés :
Partage du travail,
Salaire à vie
COP 21 : un accord est nécessaire, mais pas celui-là !
Attac France | 19 octobre 2015
Ce lundi à Bonn (Allemagne), à quarante-deux jours de l’ouverture de la COP 21 (30 nov - 11 déc), les négociateurs des pays membres de l’ONU vont devoir se prononcer sur un nouveau texte de négociations. Plus court, mais guère plus compréhensible ni ambitieux, ce texte fait disparaître la contrainte climatique et préfère des dispositifs volontaires, non contraignants et dramatiquement insuffisants, entérinant les crimes climatiques de demain.
Ce lundi à Bonn (Allemagne), à quarante-deux jours de l’ouverture de la COP 21 (30 nov - 11 déc), les négociateurs des pays membres de l’ONU vont devoir se prononcer sur un nouveau texte de négociations. Plus court, mais guère plus compréhensible ni ambitieux, ce texte fait disparaître la contrainte climatique et préfère des dispositifs volontaires, non contraignants et dramatiquement insuffisants, entérinant les crimes climatiques de demain.
mercredi 28 octobre 2015
Le marché du travail de plus en plus précaire
PAR RACHIDA EL AZZOUZI | 28 OCTOBRE 2015
L'Insee publie sa photographie du marché du travail en 2014. Elle est noire, comme les précédentes.
Chaque année, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) livre « une photographie » du marché du travail de l’exercice écoulé. Un panorama de la crise, de ses effets sur l'emploi, sur une année. Celui de 2014 vient de tomber et il est comme les précédents : sombre. On y découvre l’ampleur des conséquences de la crise de 2008 et des politiques d’austérité conduites depuis. On y mesure la précarisation galopante du marché du travail, le fort sous-emploi chez les femmes et les jeunes qui voudraient travailler plus mais doivent se contenter de miettes de boulot. On y constate l’ampleur du chômage qui ne connaît pas la baisse. En hausse chez les jeunes, il est de longue durée chez les seniors quand ces derniers ne sortent pas découragés des statistiques du chômage au sens du BIT (Bureau international du travail). C’est la définition sur laquelle s'appuie l'Insee qui a des méthodes de calcul radicalement différentes de Pôle Emploi.
L'Insee publie sa photographie du marché du travail en 2014. Elle est noire, comme les précédentes.
Chaque année, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) livre « une photographie » du marché du travail de l’exercice écoulé. Un panorama de la crise, de ses effets sur l'emploi, sur une année. Celui de 2014 vient de tomber et il est comme les précédents : sombre. On y découvre l’ampleur des conséquences de la crise de 2008 et des politiques d’austérité conduites depuis. On y mesure la précarisation galopante du marché du travail, le fort sous-emploi chez les femmes et les jeunes qui voudraient travailler plus mais doivent se contenter de miettes de boulot. On y constate l’ampleur du chômage qui ne connaît pas la baisse. En hausse chez les jeunes, il est de longue durée chez les seniors quand ces derniers ne sortent pas découragés des statistiques du chômage au sens du BIT (Bureau international du travail). C’est la définition sur laquelle s'appuie l'Insee qui a des méthodes de calcul radicalement différentes de Pôle Emploi.
Pour en finir avec la précarité : Gérard Filoche
mardi 27 octobre 2015
Inquiétudes autour des chiffres du chômage
Libellés :
Chômage,
Frédéric Lutaud
vendredi 23 octobre 2015
mercredi 21 octobre 2015
Projet pour une presse libre
Soustraire les médias à l’emprise de l’argent et de l’Etat en créant un
service mutualisé
par Pierre Rimbert
Alors que la presse française titube, l’exigence s’affirme d’un modèle
radicalement différent. Quel serait son cahier des charges ? Produire une
information de qualité soustraite à la loi du marché comme aux pressions du
pouvoir, loger numérique et papier à la même enseigne, inventer un mode de
financement solide et juste. Surprise, les outils nécessaires à la mise en
place d’un tel système sont sous nos yeux.
Entretien avec Bernard Friot "Une autre pratique de la valeur économique"
1 - Dans ton ouvrage « Émanciper le travail », il est largement question de
valeur (et non de « la valeur ») : valeur d’usage, valeur
d’échange, valeur économique ? Peux-tu nous dire pourquoi cette notion,
que tu définis comme éminemment politique, est au cœur de tes travaux ?
Pour moi, l’échec du Front de gauche, du NPA et des anarchistes, de la
CGT, de Solidaires, de la FSU et de la CNT, un échec qui dure depuis plus de
trente ans et qui concerne aussi Attac ou les économistes atterrés, vient de ce
que ces organisations n’assument pas les institutions de 1945 dans ce qu’elles
ont de révolutionnaire, à savoir le début d’une autre pratique de la valeur
économique (et donc du travail) que sa pratique capitaliste : salaire à
vie contre emploi et marché du travail,
mardi 20 octobre 2015
Cambadélis : le référendum du déshonneur
Par Frédéric Lutaud
Les résultats sont tombés, 251 327 votants pour le référendum du PS. 89,7% ont dit « oui » à l’unité de la gauche et des écologistes. Mais l’unité sur quoi ? Sur quel programme commun ? Pour proposer quoi aux français ? Bref, pour mettre en œuvre quelle politique ? Personne ne le sait et Cambadélis ne s’en soucie guère car il sait que la politique économique du gouvernement issu de ses rangs est irréconciliable avec les valeurs de la gauche. C’est dire le mépris dans lequel sont tenus les électeurs. D’ailleurs, une trentaine de fédérations du PS ont refusé de se mobiliser, ce que Cambadélis se garde bien de crier sur tous les toits.
lundi 19 octobre 2015
L'économiste James Galbraith raconte les coulisses du plan B grec
De février à juillet, l'économiste s'est rendu à Athènes pour
travailler aux côtés du gouvernement. Il raconte les débats autour d’une
éventuelle sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour
la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il.
Ce sont des réformes construites par les lobbies
Deux mots lui viennent spontanément pour résumer la situation actuelle
de la Grèce après le nouveau plan d’austérité. Deux mots dont l’économiste
américain James Galbraith assume la violence pour expliquer, ce vendredi 16
octobre, à l'institut Veblen, devant ses collègues français, l'ampleur du
désastre grec : colonisation et liquidation. « C'est ce à quoi nous
assistons aujourd'hui. Une perte d'indépendance totale et une liquidation de
l'État grec. La Grèce est un pays qui n'est plus indépendant. Le gouvernement a
perdu toute marge de manœuvre. Il lui est interdit d'introduire la moindre loi
sans l'accord préalable de ses créanciers », dit l'économiste américain.
jeudi 15 octobre 2015
Soutien aux salariés d'Air France
Conférence sociale ou monologue social ?
Communiqué de la CGT
Où sont les réponses aux exigences des salariés ?
Dans nombre d’entreprises et dans les manifestations
interprofessionnelles, depuis plusieurs mois, les salariés ont exprimé leurs
désaccords à l’encontre des politiques d’austérité et face à la culpabilisation
permanente instrumentalisée sur le "coût du travail". Ils ont exprimé
haut et fort leurs exigences pour l’augmentation des salaires, des pensions,
des minima sociaux, pour leurs conditions de travail, l’équilibre temps de
travail et vie privée, pour l’emploi, pour des protections à l’exemple de la
Sécurité Sociale, des régimes de retraite…
Libellés :
Souffrance au travail
La CGT aux avant-postes du progrès social en relançant la bataille pour les 32h
Par Frédéric Lutaud
Dans une France frappée par la crise, meurtrie par le
chômage de masse et trahie par un gouvernement qui s’était engagé à mener un
politique économique de gauche, un syndicat a décidé de repartir à l’offensive
pour le progrès social. Loin des revendications corporatistes, la CGT a décidé de faire campagne pour les 32h. Il faut rendre hommage à ce courage politique alors
que les organisations politiques ont pour la plupart déserté ce débat de fond
essentiel pour lutter contre le chômage de masse, mais aussi la précarité et l’exclusion
qui en découlent. Cette initiative, au moment même où la Suède teste la semaine de 30h avec succès, aurait dû être relayée par tous les médias. Elle
démontre une fois de plus que ce sont les travailleurs organisés qui sont le mieux à
même de défendre leurs intérêts. Car pour ceux qui
se préoccupent de la misère sociale de notre pays, la question du partage des
gains de productivité, de la durée légale du travail, rejoint celle de la
redistribution des richesses et reste un enjeu majeur du XXI siècle. Sans
partage du travail, pas de justice sociale, pas de transition écologique, pas de
sortie de crise.
Libellés :
Frédéric Lutaud,
Partage du travail
mercredi 14 octobre 2015
Air France : la direction perd sa chemise, l'exécutif tombe le masque
Par Frédéric Lutaud
Avec le conflit d’Air France nous
touchons aux racines de crise sociale. La crise financière est reléguée au
second plan, l’immigration a disparu des débats tel un écran de fumée dissipé par l’orage et la religion est renvoyée à ses limbes ésotériques d’opium du
peuple. Il ne reste que la réalité crue des rapports sociaux, mise à nu par la
violence des conditions d’exploitation capitaliste, un affrontement séculaire
entre salariés et patrons, autrement dit, la lutte de classe.
D’un côté, 2.900 salariés
licenciés (5000 suppressions d’emplois supplémentaires après 2017 d’après le Canard
Enchainé) tandis que le chômage fait rage et tue en
France 14.000 personnes par ans [1], mais
détruit aussi des familles, des couples, des vies... Une étude précise littéralement
que « tuer des emplois signifie tuer
des gens, au sens figuré comme au sens propre ».
De l’autre côté, un
patron émargeant à 645 000 € par an (6° patron le plus augmenté en 2014)
et qui se répand en sarcasmes (dans une vidéo sur le web) sur "l’irréversibilité" des acquis
sociaux, sur l’âge légal du travail des enfants et souligne au passage que les grévistes,
dans d’autres, pays finissent en prison. Comme le déclarait le fondateur de la
Sécurité sociale, Ambroise Croizat, « ne
parlez pas d’acquis sociaux mais de conquis sociaux, car le patronat ne désarme
jamais ».
LA RTT À 32 HEURES, l'argumentaire de la CGT
Publié le mardi 13 octobre 2015
La CGT a lancé, ce mardi 13 octobre 2015, une grande campagne en faveur
de la réduction du temps de travail à 32 heures. Elle a présenté, en conférence
de presse, ses cinq arguments en faveur de l’abaissement de la RTT et propose
une mise en débat avec les salariés.
De nombreuses initiatives jalonneront la campagne, à commencer le 26 novembre prochain. Une journée d’études sera organisée avec l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens de la CGT sur la RTT et le numérique. Le 3 décembre, la CGT fera un bilan des 35 heures, de leur mise en œuvre avec celles et ceux qui les ont négociées. Et tout au long du premier semestre 2016, des initiatives seront organisées (actions de formations, journées d’études,etc).
De nombreuses initiatives jalonneront la campagne, à commencer le 26 novembre prochain. Une journée d’études sera organisée avec l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens de la CGT sur la RTT et le numérique. Le 3 décembre, la CGT fera un bilan des 35 heures, de leur mise en œuvre avec celles et ceux qui les ont négociées. Et tout au long du premier semestre 2016, des initiatives seront organisées (actions de formations, journées d’études,etc).
Voici en détail, les cinq arguments pour aller vers les 35 heures,
ainsi que les pistes que la CGT met en débat avec les salariés.
SOMMAIRE
Cinq
arguments pour aller vers les 32 heures
Comment ?
Propositions
et pistes que la CGT met en débat avec les salarié-e-s
La
CGT lance une campagne et des initiatives avec les salariés
1% des plus riches possèdent la moitié des richesses mondiales
mardi 13 octobre 2015
Solidarité avec les salariés d'Air France
lundi 12 octobre 2015
Le consternant référendum de Cambadélis
Par Frédéric Lutaud
Décidément, Cambadélis ne sait plus quoi inventer pour exister politiquement, signe d’une profonde détresse à la direction du Parti socialiste. Son premier secrétaire a décidé de proposer - dans un excès d’autorité dont il est coutumier - un référendum sur l’union de la gauche. Sans la moindre concertation avec les partis concernés, il demande au « peuple de gauche » de se prononcer sur un repas dont chacun ignore le menu. Ou plutôt, nous en connaissons que trop bien les ingrédients. Cambadélis fait semblant de croire que végétariens et carnassiers pourront s’asseoir à la même table et festoyer durant les élections régionales.
Hypocrisie ou comble du cynisme ? Qui peut imaginer que la gauche de transformation sociale, éco-socialiste, altermondialiste et démocratique pourrait s’accommoder de la politique de « l’offre », de la baisse du « coût du travail » et autres inepties libérales du gouvernement soutenu par la direction du PS. Comment « l’autre » gauche pourrait-elle travailler avec un Parti socialiste qui fait la démonstration d’un déni de démocratie constant vis-à-vis de ses électeurs comme de ses militants ?
Le chômage tue 14 000 Français par an
Privé d'emploi, on boit, on fume et on mange plus. Les chômeurs sont
ainsi confrontés à une surmortalité qu'une très sérieuse étude met en lumière.
PAR OLIVIA
RECASENS
"tuer des emplois signifie tuer des gens, au sens figuré comme au
sens propre".
L'étude est passée presque inaperçue. Il est vrai qu'elle est tombée au
moment de la vague d'attentats sur Paris. Publiée dans la grande revue
d'épidémiologie,International Archives of Occupational and Environmental Health (1),
elle révèle que le chômage tue chaque année en France 14 000 personnes. Soit
presque deux fois plus que les accidents de la route. Un chiffre effrayant et
totalement inédit.
samedi 10 octobre 2015
Wall Street : les révélations d'un financier "repenti"
Par Amid
Faljaoui, directeur des magazines francophones de Roularta | 08/10/15
Entendre un financier dire du mal de la finance ou plutôt de la Bourse
est extrêmement rare, surtout si ce financier est une légende de la finance.
C'est portant ce qu'a fait John Bogle (1), le fondateur du fameux groupe
financier Vanguard.
vendredi 2 octobre 2015
La Suède passe à la journée de travail de 6 heures ! Un vrai succès pour les salariés et les patrons
jeudi 1 octobre 2015
Le consternant référendum de Cambadélis
Par Frédéric Lutaud
Décidément, Cambadélis ne sait plus
quoi inventer pour exister politiquement, signe d’une profonde détresse à la
direction du Parti socialiste. Son premier secrétaire a décidé de proposer -
dans un excès d’autorité dont il est coutumier - un référendum sur l’union de
la gauche. Sans la moindre concertation avec les partis concernés, il demande au
« peuple de gauche » de se prononcer sur un repas dont chacun ignore le
menu. Ou plutôt, nous en connaissons que trop bien les ingrédients. Cambadélis
fait semblant de croire que végétariens et carnassiers pourront s’asseoir à la
même table et festoyer durant les élections régionales.
Hypocrisie ou comble du
cynisme ? Qui peut imaginer que la gauche de transformation sociale, éco-socialiste,
altermondialiste et démocratique pourrait s’accommoder de la politique de « l’offre »,
de la baisse du « coût du travail » et autres inepties libérales du
gouvernement soutenu par la direction du PS. Comment « l’autre »
gauche pourrait-elle travailler avec un Parti socialiste qui fait la
démonstration d’un déni de démocratie constant vis-à-vis de ses électeurs comme
de ses militants ?
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