La caractéristique de ces abonnements « low
cost », c’est de n’offrir aucun interlocuteur physique, même téléphonique, à
celui qui y souscrit. Tout se passe par Internet, de l’achat jusqu’à
l’éventuelle résiliation, en passant par le service après-vente. La relation
client est entièrement dématérialisée. Des gains de productivité importants sont
réalisés ainsi sur l’entretien des lieux de vente coûteux à maintenir
(Orange dispose d'un réseau d'environ 1 100 boutiques employant 7 000
salariés). « Tout le marché n'ira pas vers le low cost, estime l'expert
Henri Tcheng, associé du cabinet BearingPoint. Vous trouverez toujours des gens moins à
l'aise avec Internet ou qui veulent un contact avec un conseiller ».
« Il n'empêche : pour faire face
à cette nouvelle donne, les opérateurs "historiques" ont sérieusement
commencé à s'ajuster,
nous dit Cécile Ducourtieux, journaliste au Monde, dans sont article Téléphonie mobile : le marché bascule deplus en plus vers le low cost. Bouygues Telecom et SFR ont enclenché des
plans de départs volontaires d'environ 10 % de leur masse salariale, Orange ne
renouvellera pas tous ses départs à la retraite, massifs, dans les trois ans
à venir.
Et les réseaux de boutiques sont redimensionnés : SFR va en fermer
150 dans les trois ans, Orange renonce à son contrat de distribution avec Phone House pour
préserver ses boutiques en propre... »
Encore un fois, nous produisons toujours plus (ou autant)
avec de moins en moins de travail humain. Nous reconfigurons en permanence nos
modèles de production, de distribution et de consommation et les innovations les plus importantes
sont devant nous. Les chercheurs du cabinet McKinsey prévoient une douzaine de
technologies dites de rupture qui vont modifier profondément notre façon de
vivre, la compétitivité de nos entreprises et la santé de nos économies, d'ici
à 2025, et l’Internet mobile en fait partie.
Le secteur des services est frappé par les gains de
productivité au même titre que l’industrie avec la robotisation. Le volume de
travail disponible n’est pas infini, tous comme nos besoins, et le chômage prend des proportions très inquiétantes. Bref, qu'attendons-nous pour partager
le travail ?
et ce n'est que le début il y aura des opérateurs d'infrastructure qui loueront de l'utilisation de réseau à des mvno les matériels de plus en plus évolués seront plus résiliants bref la place des hommes continuera de diminuer sur la distribution de ce type de services. On ne peut plus échapper à un débat sur la RTT et le revenu d'existence.
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