Par Frédéric Lutaud
Nous le savions depuis que la gauche avait persisté dans la division à la présidentielle : « S’il y a deux candidats de gauche importants, c’est foutu. […] Tous les beaux programmes, tous les projets de gauche seront rangés dans les placards, tiroirs du bas, dès 20 heures le 23 avril 2017. Il restera peu de députés socialistes, et zéro député PCF, zéro député Vert, zéro député PG… » Voici ce qu’écrivait Gérard Filoche, il y a 9 mois. Force est de constater le caractère prémonitoire de cette déclaration. Si le nombre final de députés de gauche ne s'avère plus important que prévu, la situation politique n’en est pas moins désastreuse.