Quelle est cette folie qui agite la gauche ? Au moment où Trump déconstruit méthodiquement les avancées sociales de son pays, coupe dans les budgets consacrés à l'environnement, nous laisserions la droite libérale (Fillon/Macron) ou l'extrême droite accéder au pouvoir ? En sachant, que la grande gagnante de cette élection sera, au final, LePen, car même si elle n'est pas élue cette année, cinq ans de droite austéritaire renforcera le Front national.
Quelle est cette folie qui consiste à opposer la candidature de Hamon à celle de Mélenchon ? Comme si l'électorat socialiste n'avait pas marqué nettement son rejet de la politique du gouvernement après la trahison de Hollande. Comme si les programmes étaient, à ce point, incompatibles. Le Front populaire a convenu de son programme « Pain, Paix, Liberté » et nous serions incapables d'en faire autant, alors que les convergences sur l’essentiel sont possibles ? Mélenchon l'a assez répété en d’autres occasions : « il faut savoir se rassembler sinon il n’y aura jamais de gauche au pouvoir ». Pourquoi cette intransigeance inutile sur l’Europe alors que son programme restera au placard puisqu’il n’a aucune chance de gagner seul et que les choses se joueront dans l’action gouvernementale. Rien ne justifie l’impasse de la division. Marx, que l'on ne peut soupçonner de complaisance sociale démocrate, le disait lui-même : « un pas en avant vaut mieux que tous les programmes ». Benoit Hamon de son côté ne peut acter aussi facilement d'un statu quo qui entraîne de facto sa campagne à la faillite.
Qui peut croire qu'il ne vaut mieux pas défendre demain ses positions au sein d'un gouvernement de coalition, comme au Portugal, plutôt que d'assister à la casse sociale généralisée orchestrée par la droite ? Miser sur la défaite pour préparer la recomposition de la gauche serait un calcul misérable. Il ne peut que décourager les luttes sociales et faire souffrir les populations. Ne gâchons pas la chance historique pour la gauche et les écologistes de gouverner ensemble, dans une représentation équilibrée au parlement. Rassemblés, nous pouvons gagner en 2017 ! Maintenir deux candidatures est irresponsable.
Le dialogue doit reprendre au grand jour et au plus vite. Nous électeurs de gauche, nous n’acceptons pas que notre avenir se joue dans l’arrière salle d’un restaurant chilien. Déjà des élus gèlent leurs parrainages dans l’attente d’une candidature commune. Des rassemblements citoyens s’organisent dans toutes la France pour que la raison l’emporte. Nous ne lâchons rien ! Nous voulons la victoire en 2017. Sans unité, rien de grand n’est possible.
Quelle est cette folie qui consiste à opposer la candidature de Hamon à celle de Mélenchon ? Comme si l'électorat socialiste n'avait pas marqué nettement son rejet de la politique du gouvernement après la trahison de Hollande. Comme si les programmes étaient, à ce point, incompatibles. Le Front populaire a convenu de son programme « Pain, Paix, Liberté » et nous serions incapables d'en faire autant, alors que les convergences sur l’essentiel sont possibles ? Mélenchon l'a assez répété en d’autres occasions : « il faut savoir se rassembler sinon il n’y aura jamais de gauche au pouvoir ». Pourquoi cette intransigeance inutile sur l’Europe alors que son programme restera au placard puisqu’il n’a aucune chance de gagner seul et que les choses se joueront dans l’action gouvernementale. Rien ne justifie l’impasse de la division. Marx, que l'on ne peut soupçonner de complaisance sociale démocrate, le disait lui-même : « un pas en avant vaut mieux que tous les programmes ». Benoit Hamon de son côté ne peut acter aussi facilement d'un statu quo qui entraîne de facto sa campagne à la faillite.
Qui peut croire qu'il ne vaut mieux pas défendre demain ses positions au sein d'un gouvernement de coalition, comme au Portugal, plutôt que d'assister à la casse sociale généralisée orchestrée par la droite ? Miser sur la défaite pour préparer la recomposition de la gauche serait un calcul misérable. Il ne peut que décourager les luttes sociales et faire souffrir les populations. Ne gâchons pas la chance historique pour la gauche et les écologistes de gouverner ensemble, dans une représentation équilibrée au parlement. Rassemblés, nous pouvons gagner en 2017 ! Maintenir deux candidatures est irresponsable.
Le dialogue doit reprendre au grand jour et au plus vite. Nous électeurs de gauche, nous n’acceptons pas que notre avenir se joue dans l’arrière salle d’un restaurant chilien. Déjà des élus gèlent leurs parrainages dans l’attente d’une candidature commune. Des rassemblements citoyens s’organisent dans toutes la France pour que la raison l’emporte. Nous ne lâchons rien ! Nous voulons la victoire en 2017. Sans unité, rien de grand n’est possible.
Frédéric Lutaud
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