dimanche 31 mai 2015
Congrès du PS: "Valls a une stratégie de la terre brûlée"
jeudi 28 mai 2015
Les banques créent à partir du néant !
jeudi 21 mai 2015
Intervention à l'Assemblée Fédérale de Paris le 19 mai
François Hollande avait déclaré au Bourget : "Mon adversaire c'est la finance".
Nous avons un autre adversaire plus insidieux et d'autant plus redoutable : la domination de la pensée libérale qui s'est insinuée jusque dans notre parti.
Nous avons un autre adversaire plus insidieux et d'autant plus redoutable : la domination de la pensée libérale qui s'est insinuée jusque dans notre parti.
Elle s'appuie sur de soi-disant théories économiques démenties par les faits et dont des économistes de plus en plus nombreux contestent le caractère scientifique.
Elle tente de se justifier en invoquant le réalisme.
Il n'y aurait pas d'autre choix que de se plier aux exigences de la finance et du marché.
C'est le fameux TINA, "There is no alternative", "Il n'y a pas d'autre choix" de Margaret Thatcher.
Il n'y aurait pas d'autre choix que de se plier aux exigences de la finance et du marché.
C'est le fameux TINA, "There is no alternative", "Il n'y a pas d'autre choix" de Margaret Thatcher.
Mais alors, s'il n'y a pas d'autre choix, à quoi servons nous ?
À quoi sert la politique ?
À quoi sert la démocratie ?
Ce n'est plus que du théâtre.
À quoi sert la politique ?
À quoi sert la démocratie ?
Ce n'est plus que du théâtre.
Nous ne sommes pas ici pour être les gestionnaires d'une société dominée par les forces de la finance, du marché, des grands groupes.
Pour ma part, je n'accepte pas cette résignation.
J'appelle donc ceux qui ne l'acceptent pas non plus à voter jeudi pour une motion qui, au delà de son texte, est conduite par des personnes ayant montré par leurs votes au Parlement qu'il n'étaient pas résignés non plus.
Vous l'aurez compris, j'appelle à voter pour la motion B
J'appelle donc ceux qui ne l'acceptent pas non plus à voter jeudi pour une motion qui, au delà de son texte, est conduite par des personnes ayant montré par leurs votes au Parlement qu'il n'étaient pas résignés non plus.
Vous l'aurez compris, j'appelle à voter pour la motion B
Ce congrès du parti socialiste est celui de la dernière chance
Les militants appelés à voter demain ont une lourde responsabilité.
Ils ont entre leurs mains le destin du Parti et celui de la Gauche toute entière.
Leur choix est simple :
Ils ont entre leurs mains le destin du Parti et celui de la Gauche toute entière.
Leur choix est simple :
• Reconduire l'équipe en place et poursuivre la politique aujourd'hui menée.
Il n'y aura alors aucune raison pour que la succession d'échecs électoraux actuelle s'interrompe.
Nos militants et nos électeurs désabusés continueront à nous quitter et à s'abstenir.
Après un échec en 2017, notre Parti et la Gauche toute entière discrédités risqueront une longue traversée du désert.
Il n'y aura alors aucune raison pour que la succession d'échecs électoraux actuelle s'interrompe.
Nos militants et nos électeurs désabusés continueront à nous quitter et à s'abstenir.
Après un échec en 2017, notre Parti et la Gauche toute entière discrédités risqueront une longue traversée du désert.
samedi 16 mai 2015
Les voitures autonomes vont détruire des millions d’emplois
Repéré par Eric
Leser le 14.05.2015
Nous ne mesurons pas encore ce que la fin de la voiture individuelle
signifie pour de nombreuses activités et professions et pour notre mode de vie.
La grande majorité des experts estime que la transition vers les
voitures autonomes qui n’auront plus besoin de conducteurs sera progressive et
se fera en quelques décennies. Mais il se pourrait bien que cette transition
soit bien plus rapide et qu’elle ait des conséquences économiques et sur la
société considérables et brutales. C’est en tout cas la thèse
et la prévision de Zack Kanter sur le site économique Quartz qui est
un spécialiste de la technologie.
Libellés :
Chômage,
Partage du travail
En 2015, le travail tue encore
PAR MATHILDE GOANEC ET RACHIDA EL AZZOUZI | 15 MAI 2015 |
Trente ans après la première version, la nouvelle édition
des Risques du travail fait froid dans le dos, tant le livre démontre
combien le travail peut gravement nuire à la santé. Un risque rendu
aujourd'hui largement invisible par le recours massif à la
sous-traitance.
En 1985, un ouvrage collectif publié aux éditions La
Découverte jetait un pavé dans la mare. Sobrement intitulé Les Risques du
travail mais agrémenté de ce sous-titre en forme d’avertissement, “Pour ne
pas perdre sa vie à la gagner”, il imposait pour la première fois pleinement le
sujet dans le débat social. Une question éminemment sensible, qui passe souvent
à la trappe face aux enjeux économiques et politiques.
Trente ans plus tard, alors que le chômage est au plus haut,
que des pans entiers du droit du travail sont détricotés au nom de la
simplification, l’ouvrage est totalement remis à jour sous la direction de la
sociologue du travail Annie Thébaud-Mony, de Philippe Davezies,
enseignant-chercheur en médecine et santé au travail, de Laurent Vogel, juriste
et chercheur en santé au travail à l’institut syndical européen, et de Serge
Volkoff, statisticien et ergonome. Ce sont à nouveau des dizaines d’auteurs qui
sont mobilisés au fil des pages : chercheurs, syndicalistes, avocats,
juristes, les regards sont multiples et concis et permettent de faire de ce
livre un outil scientifique et militant d'envergure.
Sur le constat, trente ans après, c'est toujours alarmant.
Mediapart tente un état des lieux avec Annie Thébaud-Mony et Laurent Vogel.
Libellés :
Souffrance au travail
Pourquoi nous devons voter pour la motion B
Ce congrès ne sera pas comme les autres. Chaque militant est confronté à la lourde responsabilité de reconduire l’équipe en place ou renouveler la direction, avec entre ses mains le destin du Parti socialiste et celui de la gauche toute entière.
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
Les promesses de la motion A ne seront pas tenues. Déjà plusieurs ministres signataires refusent d’en appliquer les orientations. Comment croire que ceux qui ont accompagné la dérive sociale libérale du gouvernement pourront incarner demain « le renouveau » du Parti socialiste ? « C’est pure folie que de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent » disait Albert Einstein. La ligne politique de Jean-Christophe Cambadélis conduit notre Parti socialiste au bord du gouffre. Les électeurs nous sanctionnent dans les urnes par leur abstention massive et les militants désertent nos rangs. Nous devons mettre fin à la spirale infernale qui nous entraîne par le fond et rétablir un dialogue responsable et courageux avec le gouvernement et nos partenaires de gauche. La Parti socialiste doit jouer pleinement son rôle dans la politique du pays.
La motion B est la seule et dernière chance de pouvoir sauver le quinquennat de François Hollande. Elle rassemble tous ceux, nombreux, qui ont conscience de la nécessité d’une alternative crédible. Députés, anciens ministres, soutiens traditionnel de Martine Aubry et de Montebourg, gauches de transformation sociale, éco-socialistes… ont fait cause commune autour de Christian Paul pour un sursaut du Parti socialiste, afin d’éviter de finir, comme le Pasok grec, rayé de la carte électorale pour des années.
Alors que la direction fuit le débat de fond, nous proposons un agenda précis des réformes pour 2016. Alors que la motion A se divise, nous faisons la démonstration de l’unité pour un futur rassemblement de toute la gauche. Alors que notre parti étouffe de son manque de démocratie interne, nous représentons l’alternance préalable à tout projet de reconstruction socialiste.
L’heure n’est plus aux cas de conscience, ni aux hésitations, la situation est trop grave. Pour que nous puissions l’emporter aux prochaines élections, nous devons changer la direction du Parti socialiste, renouer avec la sincérité de notre engagement, respecter nos électeurs et convaincre nos partenaires de gauche de travailler ensemble.
Le Parti socialiste est à un tournant de son histoire. L’emporter aux prochaines élections nécessite une politique à gauche pour gagner. Nous invitons les militants à voter pour la motion B de rassemblement et construire ensemble l’avenir du Parti socialiste.
Frédéric Lutaud et Gérard Filoche
Membres du Bureau politique de la motion B
et signataires de la Contribution Commune Écosocialiste
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