par Jézabel Couppey-Soubeyran , le 16 septembre
Deux spécialistes de la finance publient un ouvrage essentiel qui critique les réformes bancaires actuelles jugées très insuffisantes, déconstruit les arguments habituels contre la hausse des fonds propres des banques et propose une solution simple et efficace pour rendre le système bancaire plus sûr.
« Les fonds propres coûtent cher » ; « Si l’on contraint les banques à respecter des ratios de fonds propres plus élevés, on aura moins de prêts et donc moins de croissance ! » ; « Ce n’est pas le moment de renforcer la réglementation ! » ; « Notre industrie financière perdra la compétition internationale si on la soumet à des règles plus strictes », etc. Que valent ces arguments sans cesse mobilisés par les banques et leurs lobbies pour résister aux réformes financières ? Rien, répondent Anat Admati et Martin Hellwig. Pour ces deux éminents professeurs de finance, respectivement à Stanford (Calfornie, USA) et à l’Institut Max Planck (Bonn, Allemagne), ces arguments sont fallacieux et n’ont pas plus d’épaisseur que les « habits neufs de l’empereur » dans le conte éponyme d’Andersen. Ces faux arguments sont de « faux habits » : les banquiers sont nus (comme sur la couverture de l’ouvrage). Poursuivre l'article…
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