mercredi 12 février 2014

Où en sommes-nous de la crise ? Quelles sont ses causes ? Comment en sortir ?

J’étais invité hier à m’exprimer sur ce vaste sujet par une dynamique association lilloise de retraités de l’université, toutes catégories de personnels confondues. Je ne fais que reproduire ci-dessous le plan de mon intervention. Voici également un lien vers le gros diaporama qui m’a servi de support, bourré comme il se doit de graphiques : blogcrise.pdf

Introduction : est-ce bien une « crise » ?

I. OU EN SOMMES-NOUS, EN FRANCE, EN EUROPE, ET DANS LE MONDE ? QUELQUES GRAPHIQUES COMMENTES EN GUISE DE CONSTATS.


1) Croissance/emploi/chômage

2) Inégalités, pauvreté : la démesure.

3) Dettes publiques et privées : la démesure

4) Environnement : ça chauffe !

II. QUELLES EXPLICATIONS ? (1) : ANALYSE « DE SURFACE », COMME CRISE FINANCIERE ET ECONOMIQUE débutant en 2003, culminant en 2008-2009, et se prolongeant en crise des dettes publiques et politiques d’austérité pour les peuples et de « cadeaux » pour les banques.

Une pièce en cinq actes

III. QUELLES EXPLICATIONS ? (2) : ANALYSE EN PROFONDEUR D’UNE CRISE GLOBALE ET SYSTEMIQUE, comme

- crise de la démocratie et du pouvoir économique et politique

- crise sociale (inégalités démesurées)

- crise écologique (démesure, dépassement de seuils critiques, culte de la croissance)

On n’en sortira qu’en traitant ces trois crises profondes.

IV. COMMENT EN SORTIR, EN FRANCE, EN EUROPE ET DANS LE MONDE ? QUELLES PRIORITES A COURT ET MOYEN TERMES ?

PRIORITE N° 1: REPRENDRE EN MAIN LA FINANCE. Dégonfler les dettes en Europe sans austérité

PRIORITE N° 2 : L’EMPLOI ET LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET SOCIALE

A. Prolonger le mouvement historique de RTT.
B. Les emplois de la transition écologique et sociale
C. Contre les délocalisations et les fermetures « boursières » d’entreprises, on n’a pas « tout essayé ».
D. Une estimation fondée sur des scénarios existants

PRIORITE N° 3 : REDUIRE NETTEMENT LES INEGALITES, dont celles de revenus et de rémunérations dans les entreprises

CONCLUSION. Faute de telles mesures, pourtant réalistes et possibles, un « effondrement » est probable. Personne ne peut le souhaiter. On peut encore l’éviter… peut-être.


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