jeudi 26 juin 2014

La motion 4 au travail à Bellerive-sur-Allier

Bellerive-sur-Allier - Frédéric Lutaud - photo Charlotte Picard 2014
Bellerive-sur-Allier - Patrick Ardoin - Frédéric Lutaud - photo Jean-Paul Nail 2014

Bellerive-sur-Allier - Frédéric Lutaud - Marie Noëlle Lienemann - photo Jean-Paul Nail 2014


Bellerive-sur-Allier - Patrick Ardoin - photo Jean-Paul Nail 2014

Bellerive-sur-Allier - Frédéric Lutaud -  photo Jean-Paul Nail 2014

Bellerive-sur-Allier - Patrick Ardoin - photo Jean-Paul Nail 2014

Bellerive-sur-Allier - Pouria Amirshahi - Barbara Romagnan - Patrick Ardoin - Marie Noëlle Lienemann - Frédéric Lutaud - Emmanuel Maurel - Gérard Filoche - photo Charlotte Picard 2014

Citation Kenneth Ewart Boulding


« L'euro peut être sauvé, mais il faudra plus que des beaux discours »


Le constat du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz est sévère : au rythme actuel de la « reprise », aucun retour à la normale ne peut être envisagé avant la prochaine décennie dans la zone euro. « L'extrême austérité que de nombreux pays européens ont adoptée a presque été un coup de grâce » pour la monnaie unique : une réforme ambitieuse de la structure et des politiques est nécessaire, explique-t-il. 

En exclusivité pour la France, Mediapart a publié cette tribune du prix Nobel de l'économie Joseph Stiglitz. Le texte original en anglais a été publié dans le quatrième numéro du magazine d'opinion publique européenne Queries.

Lors de notre étude portant sur les dommages résultant des années de crise et de récession en Europe, qui finalement semblent être en train de décliner, le fait que la zone euro ne se soit pas désagrégée nous a fait pousser un soupir de soulagement. Mais le retour à la croissance est bien loin d'être un retour à la prospérité. Au rythme actuel de la « reprise », aucun retour à la normale ne peut être envisagé avant la prochaine décennie. Même l'Allemagne, qui est souvent vantée comme étant le pays réussissant le mieux, a vu une maigre croissance de 0,63 % ces cinq dernières années – un taux qui dans d'autres circonstances aurait été synonyme d'échec total. L'euro n'est pas une fin en soi. Il était supposé être l'instrument d'une Europe plus prospère, avec des niveaux de vie plus élevés. En ce qui concerne la zone euro dans sa totalité, les revenus se situent aujourd'hui à 20 % en dessous de qu'ils auraient dû être si la tendance de la croissance prédominant lors des années précédant l'euro avait perduré. Il a été demandé aux Européens de consentir davantage de sacrifices – baisse des salaires, baisse des avantages, affaiblissement des systèmes de protection sociale –, tout cela au nom du sauvetage de l'euro.

mercredi 25 juin 2014

John Ashton préconise de faire de la semaine de quatre jours la norme en Europe d'ici dix à vingt ans

La motion 4 n'est pas seule à défendre le partage du travail. Nos voisins britanniques sont de plus en plus convaincus de la nécessité d'une telle mesure. Déclaration scientifique et sondage à l'appui le confirment. Réduire le stress lié au travail, réduire les dépenses de santé et réduire le chômage : pour réaliser ce que tout dirigeant devrait souhaiter, il suffit de passer à la semaine de quatre jours, explique John Ashton, expert britannique en santé publique, qui étudie notamment les effets du stress et de l'anxiété sur la société.

Le président de la faculté de santé publique du Royaume-Uni (UK Faculty of Public Health), interrogé par le Guardian, estime que la semaine de cinq jours doit être supprimée afin de mettre un terme à la mauvaise distribution du travail, qui nuit actuellement à la santé des travailleurs et de ceux qui n'ont pas de travail : "Le problème est qu'une partie de la population travaille trop dur et l'autre n'a pas de travail", précise-t-il.

Les riches et leurs robots s'apprêtent à faire disparaitre la moitié des emplois du monde


Deux statistiques extrêmement importantes concernant l'avenir de l'emploi dont nous avons pris connaissance a fait des vagues récemment :

1. Seules 85 personnes possède autant de richesses que la moitié de la population la plus pauvre du monde

2. 47 pour cent des emplois qui existent actuellement dans le monde sont susceptibles d'être automatisés au cours des deux prochaines décennies. 

mardi 24 juin 2014

Intervention au Bureau national du 24 Juin 2014

Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national pour la motion 4

Cher(e)s camarades,

Je souhaiterai porter à l’ordre du jour le document de Valérie Rabaud, la rapporteuse du Budget qui indique que les 190.000 créations d'emplois du Pacte de responsabilité prévus d'ici 2017 seront accompagnés d’une suppression de 250.000 postes. Le pacte se soldera donc pas une destruction d’emplois.

Il est quand même curieux qu’à chaque fois qu’il est question d’emploi ou de chômage, l’actualité des chiffres soit passée sous silence dans le point politique du Bureau national.

La semaine dernière, déjà mon camarade Patrick Ardoin avait signalé son inquiétude relative un Pacte de responsabilité qui se propose de créer 190 000 emplois — ce qui reste encore à prouver — alors que l’on compte 250 000 salariés en sur effectifs dans les entreprises.

Depuis le début, la motion 4 a mis en garde sur l’erreur de diagnostic du « Pacte de responsabilité ». En baissant le « coût du travail » afin que les entreprises reconstituent leurs marges, nous encourageons l’investissement dans un appareil productif plus compétitif. Plus compétitif, implique gains de productivité. Gains de productivité implique produire plus avec moins de travail humain.

lundi 23 juin 2014

L'appel de Bellerive-sur-Allier, un espoir politique !

Cher(e)s camarades,

Le rassemblement de Bellerive-sur-Allier nous a permis de d’échanger pendant 3 jours avec des camarades issus de plusieurs sensibilités du PS et venus de 65 départements. Malgré les grèves de train, la coupe du monde et la fête de la musique, nous avons réuni plus de 300 militants au centre de la France qui ont pu confronter leurs analyses et chercher ensemble les solutions à la crise que nous traversons. Des représentants des verts, du Front de gauche, du Parti communiste, de la Gauche unitaire ainsi que plusieurs de nos députés mobilisés contre la politique menée étaient aussi présents. Nous remercions tous les participants qui ont contribué au succès de cette manifestation.

dimanche 22 juin 2014

L’après-Hollande a commencé



La « dorsale libérale »

C’est la spirale de la perte de légitimité. Et c’est ce que n’a cessé de faire François Hollande depuis deux ans. « Je suis en ordre de bataille. Je suis le chef de cette bataille. J’avance », affirmait-il, bravache, au début de son mandat, essayant de recycler ses galons de chef de guerre obtenus au Mali dans la bataille pour l’emploi. Il allait renégocier le traité européen, réveiller la croissance, redonner confiance aux investisseurs et, comme Hercule retournant Lichas, inverser la courbe du chômage.

Appel de Bellerive-sur-Allier adopté à l'unanimité des présents dimanche 22 juin


Nous socialistes réunis les 20-21-22 juin à Bellerive-sur-Allier, nous sommes venus de 65 départements à l'appel de différentes sensibilités du Parti socialiste. 

Indignés et mobilisés contre la politique du gouvernement, contre l’austérité, contre le chômage de masse, nous demandons l’application des engagements du discours du Bourget qui ont fait la victoire de mai-juin 2012. Le pacte de responsabilité, la « politique de l’offre » et la baisse du « coût du travail » n’ont jamais été dans le programme du candidat président. Si des millions d'électeurs de gauche se sont abstenus aux municipales et aux européennes, c'est parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans la politique suivie depuis 20 mois.

Les électeurs de gauche n'ont pas voté pour donner 41 milliards sans contrepartie aux employeurs. Ils n'ont pas voté non plus pour une austérité budgétaire de 50 milliards d’euros. Nous, socialistes, voulons une réorientation de la politique du gouvernement et une finance soumise aux exigences de l’économie. Nous voulons la mise en œuvre d’un nouveau mode de développement écologique et durable. Nous voulons la réduction du temps de travail pour renouer avec le plein emploi et assurer le maintien des retraites. Nous voulons redistribuer les richesses par une augmentation significative des salaires. Nous voulons une réforme fiscale, avec un impôt progressif et durable, qui s’attaque au capital, aux dividendes, aux fraudes fiscales. Nous voulons faire reculer les inégalités, défendre et élargir les services publics, renforcer le droit du travail, contrôler les licenciements et relocaliser les emplois.

Nous pensons que ces aspirations sont majoritaires dans notre parti, dans le salariat, dans la population. Il n’y a aucune fatalité à la prétendue "mort de la gauche" si nous menons une politique économique et sociale de gauche responsable et courageuse, tout simplement en étant de gauche, en incarnant la gauche, en agissant à gauche !

Avec 40 % du bureau national du PS et avec "l'appel des 100 députés" socialistes, nous soutenons pleinement les élus, députés et sénateurs socialistes qui s’opposent à l’austérité à l’occasion du collectif budgétaire. Nous voulons que le pouvoir émane des parlementaires et non que tout soit décidé par un seul homme.

Ensemble et en confrontant, en rapprochant nos points de vue, nous nous sommes préparés ce week-end aux échéances sociales urgentes et aux débats nécessaires et programmés (états généraux, congrès) au sein du Parti socialiste et de toute la gauche. 

Nous savons que rien de grand ne s'est jamais fait sans unité de toute la gauche.  Convaincus que le rassemblement de Bellerive-sur-Allier préfigure un rassemblement plus large, nous appelons à un gouvernement d’union de la gauche, rouge, rose, vert qui repose sur la majorité de l’Assemblée nationale et sur le mouvement social mobilisé.

Nous appelons au sursaut des socialistes et de toute la gauche. 

jeudi 19 juin 2014

Intervention au Bureau national du 17 Juin 2014

Par Rémi Demersseman-Pardel, membre du Bureau national de la motion4

En préambule, je répondrais à Marie-Noelle Liennemann qui s'inquiète du niveau de production de logement sociaux dans notre pays, pour rappeler qu'il existe un dispositif simple et immédiatement applicable par l'Etat : le Fonds de réserve des retraites peut être utilisé pour financer le logement social, au lieu d'être investi sur les marchés. Une solution permettant de financer la production de logements sociaux et donc répondre à la crise du logement et également redynamiser l'emploi dans le bâtiment.

mercredi 18 juin 2014

Intervention au Bureau national du 17 Juin 2014

Par Frédéric Lutaud,
membre du Bureau national du Parti socialiste pour la motion 4

Je voudrais revenir sur l’idée de « fragmentation », qui pourrait s’avérer funeste pour notre parti. Jean-Christophe, j’ai bien entendu que tu nous mettais en garde contre toutes tentations de division qui déboucheraient sur une recomposition à gauche en dehors du Parti socialiste.

Comme tu le sais, je fais partie d’une motion qui dialogue avec les autres courants du Parti socialiste. Nous organisons même des réunions publiques avec d'autres formations politiques de gauche afin d’échanger. Le dialogue est d’ailleurs plutôt fructueux. Si nous faisons cette démarche avant tout c’est parce que nous la pensons essentielle. Essentielle, car nous ne résoudrons pas la crise dans les couloirs de Matignon ni de Solferino, mais en rassemblant la gauche dans un projet commun. Et pas seulement les organisations politiques, il est indispensable, comme l’a rappelé mon camarade Patrick Ardoin, d’y associer aussi la société civile. Ce n’est pas l’idée de fragmentation qui nous travaille mais plutôt l’idée de convergence.

Le danger, il se trouve plutôt à l'intérieur de notre parti. Car au cœur de la crise que traverse notre organisation politique, il y a une véritable fracture entre ceux qui soutiennent cette erreur historique qu’est le « pacte de responsabilité » et ceux qui demandent une autre politique. Autrement dit ceux qui demandent que soient mis en œuvre au moins le programme du Bourget même si notre motion souhaite que nous allions plus, loin plus vite. Car nos électeurs ne nous ont pas pardonné une ligne politique pour laquelle ils n’ont jamais voté. Nos électeurs n’ont jamais voté pour un « socialisme de l’offre » et pour la baisse du « coût du travail ». Si nous le changeons pas rapidement d’orientation politique nous signons probablement l’arrêt de mort du Parti socialiste.

Bernard Stiegler : « l’emploi salarié va devenir minoritaire »

Rédigé par Côme Bastin  Vendredi 13 Juin 2014 wedemain.fr

Comme dit Bill Gates, l’emploi c’est fini. Les robots remplacent les gens. Dans un tel contexte, François Hollande ne peut évidemment pas “inverser la courbe du chômage”.

Alors que les technologies numériques dynamitent les paradigmes du XXe siècle, le philosophe appelle à pousser le web vers un modèle économique basé sur la contribution volontaire et la co-création.

Bernard Stiegler est directeur du groupe de réflexion Ars Industrialis (Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit) et de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation) qu’il a créé au sein du centre Georges Pompidou.

Interview réalisée à l'occasion du OuiShare Fest, festival de l'économie collaborative, à Paris du 5 au 7 mai 2014.

Bureau national du 17 Juin 2014


mardi 17 juin 2014

Intervention au conseil national du 14 Juin 2014

Par Laure Durand, membre du conseil national du PS pour la motion 4

Puisque Jean-Christophe, tu nous a toutes et tous rassurés quant a ta volonté du débat respectueux, de la parole sans faux semblant, et nous avons pu en avoir plusieurs illustrations ce matin,  j'en profite pour prendre la parole. En toute humilité mais sans concession ».

Il n'est pas vrai que ces ouvriers et ces employés se ruent sur le FN, ils s'abstiennent surtout eux aussi, comme la majorité des citoyens. N'oublions pas que le 1er parti de France, auj. Ce n'est pas le FN mais le parti des apathiques, le parti des abstentionnistes.


Nous avons 2 missions qui s’ouvrent à nous aujourd’hui.

La première mission est de créer un nouveau rassemblement. Tu l’as dit Jean-Christophe, nous devons reconstruire une union sur un socle commun.

À 2 conditions :

La première est que nous respections nos partenaires.
Si nous considérons toutes leurs idées comme irréalistes et toutes leurs critiques comme non fondées et irresponsables, alors nous ne pourrons que continuer de diviser la gauche. Notre premier ministre et camarade Manuel Valls nous a alerté contre ceux qui ne souhaiteraient pas sérieusement gouverner. A titre personnel je me demande donc quelles sont ces alliances que Manuel Valls appelle de ses vœux.
La seconde est de redonner confiance par les actes. Comment pourrons-nous convaincre de la possible mise en œuvre d’un programme commun... si nous ne le faisons pas alors que nous sommes déjà au pouvoir !

samedi 14 juin 2014

Rassemblons la gauche maintenant !

Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national du PS pour la motion 4

Deux ans se sont écoulés depuis le congrès de Toulouse. La vocation de la motion 4 est restée intacte : porter les engagements du discours du Bourget et encourager le gouvernement à oser plus loin, plus vite, dans la construction d’un nouveau modèle de développement. Avec les 10 000 militants qui nous ont porté au Conseil national et au Bureau national, nous partageons toujours l’indignation de notre Premier signataire Stéphane Hessel devant le creusement des inégalités, les excès de la finance et l’incurie du chômage de masse. La crise sociale et écologique ne trouvera de résolution sans une autre répartition des richesses, sans un changement de politique économique et monétaire maintenant.

Rassemblement à Bellerive-surAllier

Chères et chers camarades,


Deux ans se sont écoulés depuis le congrès de Toulouse. La vocation de la motion 4 est restée intacte : porter les engagements du discours du Bourget et encourager le gouvernement à oser plus loin, plus vite dans la construction d’un nouveau modèle de développement.
La crise économique, sociale et écologique ne trouvera pas de solution sans une autre répartition des richesses, sans un changement de politique économique.
En début d’année, François Hollande a provoqué la surprise en se déclarant pour une politique essentiellement tournée vers la baisse du "coût du travail", sans jamais évoquer le coût exorbitant du capital et sans envisager d'autres manières de soutenir notre économie.
Cette orientation n’a jamais fait partie du programme socialiste et elle est en contradiction avec les fondamentaux de notre motion. Elle n'est pas non plus souhaitée par notre électorat traditionnel qui l'a sanctionnée sévèrement aux municipales, aux européennes et lorsqu'il répond aux sondages.

mardi 10 juin 2014

Intervention du 10 Juin au Bureau national

Par Rémi Demersseman-Pradel, membre du Bureau national pour la motion 4

Je voudrais simplement évoquer le problème du financement bancaires des entreprises, PME et TPE de France, et son impact direct sur l’emploi.

Il y a une semaine, la BCE a baissé ses taux de prêt aux banques et mis en place un taux de dépôt négatif. L’objectif est de facilité l’accès des banques aux liquidités. Sans leur imposer de conditions sur leurs marges financières et en espérant que les liquidités mises sur le marché entraîneraient une baisse spontanée des taux de crédits et une augmentation des prêts aux entreprises. Mais qu’est-ce qui garantit ce résultat ?

Intermittents : Aucun déficit, aucun surcoût !

jeudi 5 juin 2014

Frédéric Lordon : "Le capitalisme a organisé la dépendance à l'argent"



L'économiste Frédéric Lordon, invité de l'émission "D@ns le texte" d'Arretsurimages.net revient sur la centralité de l'argent dans la société capitaliste où l'employeur et le banquier sont les principaux fournisseurs d'argent. Comment en sortir ?

Stiglitz : «L'austérité aggrave la crise»

« Mon livre invite à stimuler la demande. On ne regarde que les dépenses, on ne s'intéresse qu'aux déficits, mais il faut retrouver un équilibre. Il faut emprunter et réaliser davantage d'investissements, dépenses publiques comprises ».


Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, était l'invité du Tiger forum organisé par la TSE de Toulouse. Fidèle à des analyses en rupture avec le prêt-à-porter libéral, le professeur américain parle croissance, emploi, politique de la demande et dépenses publiques.

Intervention au Bureau National du 3 Juin 2014

Par Frédéric Lutaud
membre du Bureau national pour la motion 4

Je ne voudrais pas que se déroule ce Bureau national sans évoquer les derniers chiffres du chômage. Ils sont désastreux. 15 000 chômeurs de plus dans notre pays et on ne compte plus ceux qui arrivent en fin de droit sans avoir retrouver un emploi. Nous atteindrons bientôt le demi-million de chômeurs supplémentaires sous la mandature de François Holland. C’est l’échec total de notre politique de l’emploi.

Alors bien sur, nous avons hérité de l’état d’un pays gouverné par la droite. Mais cela fait maintenant deux ans que nous sommes au pouvoir et rien ne vient enrayer l’hémorragie. Aussi que proposons nous ? De soutenir les entreprises car « c’est elles qui créent de l’emploi » comme aime à le répéter Guillaume Bachelay à chaque fois qu’il clôture notre Bureau national. Ce qui nous donne peu l’occasions de lui répondre.

Alors Guillaume, je me suis prêté à un petit calcul, pas trop savant rassure-toi. Sais-tu combien d’emplois ont créés les entreprises depuis 1949 ?

(silence…)

Hé bien, la réponse c’est qu’elles en ont détruit.

lundi 2 juin 2014

Réforme territoriale : le président des départements réclame un référendum


Claudy Lebreton: «Organisons un référendum» par Mediapart

«Organisons un référendum» ! Avant l’annonce de la réforme territoriale, Claudy Lebreton, président de l'assemblée des départements de France, estime que la décision de supprimer les assemblées départementales est une mesure de circonstance à combattre de toute urgence.

Rassemblement le 20/21/22 Juin à Bellerive-sur-Allier


Rassemblement pour un sursaut des socialistes et de la gauche

Cher(e)s camarades signataires de la Motion "Oser plus loin, plus vite,

La fronde des députés et la grogne importante qui remonte des sections en s'amplifiant constituent autant de signes d'une crise politique profonde au sein du Parti socialiste. Le gouvernement tente d'éluder ce mouvement de contestation en niant ses causes fondamentales. Cette démarche est contraire aux principes du PS et à ceux de notre motion en particulier.
La crise que nous traversons amène de nombreuses sensibilités du PS à chercher des points de convergence et d'unité pour reconstruire une dynamique sur la base de concepts forts et de valeurs retrouvées.