dimanche 2 mars 2014

La semaine des conflits sociaux et des accords collectifs


La semaine sociale a été dominée par les discussions interprofessionnelles sur l'assurance chômage et sur le pacte de responsabilité. 

Sur l'assurance-chômage (réunion du 27 février), les propositions du MEDEF concernant les intermittents du spectacle ont suscité de nombreux mouvements de protestation en France de la part des intermittents, ainsi qu'une série de réactions dans les medias, dont celle de Laurence Parisot. En outre, des intérimaires ont occupé des agences pour alerter sur les intentions du MEDEF concernant leur régime.
Toutefois, il est apparu que le MEDEF "mettait de l'eau dans son vin", en semblant établir un lien implicite entre la négociation chômage et la négociation sur la pacte de responsabilité. La réunion qui s'est tenue vendredi a permis d'avancer avec la CFDT, la CFTC et la CGC sur la voie d'accords de branche supposés fixer les contreparties.

Les conflits qui durent

A l'hôpital de Bayeux, des agents hospitaliers continuent à manifester pour protester contre 20 suppressions de postes.

Le siège d'Actissia, maison-mère des librairies Chapitre, a été envahi par des salariés, le 24 février, qui voulaient empêcher la tenue du CE.

Chez Intercosmétiques, à Beaucouzé (Anjou), la grève continue depuis le 20 février pour obtenir des augmentations de salaires.

A Lyon, les salariés de SITL, en liquidation judiciaire depuis le 2 janvier, ont manifesté le 25 février.

Les salariés CGT de Mory-Ducros ont majoritairement refusé que leur organisation signe le plan de reprise présenté par Arcole. Ce refus pourrait compromettre l'offre.

Chez La Redoute, le personnel continue sa mobilisation pour obtenir de meilleures conditions de reclassement.

Des salariés d'Astrium ont manifesté à Toulouse.

Les conflits qui ont éclaté cette semaine 

24 février

Chez Schneider, des débarayages ont eu lieu pour peser sur les négociations salariales.

Chez Beck-Crespel (boulonnerie) à Armentières, des débrayages ont eu lieu pour peser sur les négociations salariales.

Chez Valeo, à Angers, les salariés ont bloqué pour peser sur les négociations salariales.

Les 350 salariés de Call Expert, centre d'appels à Abbeville, ont manifesté pour protester contre les conditions de reprise de leur entreprise.

Les salariés de Signature, à Urrugne, ont manifesté pour maintenir la pression sur la direction dans le cadre du plan social en cours de négociation.

Les salariés de Ginestet (ambulances) à Toulouse se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de travail. 

25 février

Des salariés du centre psychiatrique de Dijon ont manifesté contre le recours excessif aux CDD.

Un millier de cheminots européens a manifesté à Strasbourg, devant le Parlement, pour protester contre la libéralisation des chemins de fer.

Les salariés de Schneider à Sarre-Union se sont mis en grève.

Une partie des personnels des crèches de Nîmes s'est mise en grève pour réclamer l'accès aux chèques-déjeuners.

Des agents de la station d'épuration de Monod (Calaisis) se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de travail. 

26 février

Les salariés d'Altia La Souterraine (équipement automobile) ont manifesté pour exprimer leur inquiétude sur la reprise du site.

A La-Roche-sur-Yon, une vingtaine d'enseignants a manifesté devant l'inspection académique pour demander plus de moyens.

Les syndicats de ZF-Fonderie de Lorraine ont bloqué l'usine pour peser sur les négociations salariales. 

27 février

La CFDT s'est mobilisée devant la polyclinique de Franche-Comté, à Besançon, fragilisée par la baisse d'activité.

Les salariés de Lidl en Gironde ont manifesté pour protester contre leurs conditions de travail. 

28 févier

Chez Epta France à Hendaye, des débrayages ont débuté pour peser sur les négociations salariales.

Des salariés se sont rassemblés devant l'hôpital de Chalons-en-Champagne pour dénoncer les conditions de travail.

Chez Johnson Fabrics, à Laroque d'Olme en Ar!ège, les salariés ont débrayé pour peser sur les négociations salariales,

Les conflits qui ont cessé 
Les salariés de Bosch à Vénissieux ont signé un accord avec la direction sur la reprise de l'entreprise par Sillia Energie.

Les conflits qui vont éclater 
Chez Merck, la direction annonce la suppression de près de 500 postes. A l'horizon de 2015, 20% des 80.000 postes au niveau mondial seront supprimés.

Chez Safran, la CGT s'inquiète des répercussions de la baisse des crédits militaires, notamment sur le site de Fougères, où 120 postes pourraient être touchés.

A Brest, les salariés de Couapault (meubles) s'inquiète d'un probable dépôt de bilan de leur entreprise.

Charleville-Mézières, l'ambiance est tendue entre l'équipe municipale et les agents communaux.

Au centre hospitalier de Pézenas, la CGT s'oppose aux suppressions de poste.

A la DCNS, l'ambiance se tend. La CGT proteste contre les suppressions de postes, alors que le carnet de commandes est assuré pour 5 ans.

L'équipementier Bosal, dans la Marne, a été placé en liquidation judiciaire. 58 emplois sont menacés.

Esprit prépare un plan social qui déboucherait sur la suppression de 220 postes en France et sur la fermeture de 17 magasins.

Les accords signés 
Vallourec a signé un accord sur les contrats de génération.

Orange a signé un accord sur l'alternance et les stages.

La vie des organisations 
En Ille-et-Vilaine, la CGT a exclu de ses rangs David Bannier, pompier professionnel candidat aux municipales sur une liste FN.

A Issoire, dans le Puy-de-Dôme, la CGT exclut un de ses militants, M. Autier, candidat sur une liste Front National aux municipales.

A Saumur, la CFDT exclut son délégué chez Agglobus, candidat aux municipales sur une liste Front National.

A Saint-Péray, en Ardèche, la CFDT exclut un militant qui avait envisagé de se présenter sur une liste Front National.


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