jeudi 13 novembre 2014

« La dette est un prétexte d’asservissement » Gabriel Colletis



PAR MATHIEU ARNAL | 15 OCTOBRE 2014 |  

Entretien avec Gabriel Colletis, professeur de sciences économiques à l’Université Toulouse I Capitole et chercheur au Laboratoire d’études et de recherches sur l’économie, les politiques et les systèmes sociaux (LEREPS). Il dresse un virulent réquisitoire contre l’« illégitimité » de la dette et plaide pour la constitution d’une société des citoyens comme nouvelle « agora » politique.

Depuis 2008-2009 et les débuts de la crise, la Troïka (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne, Fonds monétaire International) a imposé à la Grèce différentes politiques d’austérité. Une stratégie qui ne marche pas puisque la crise de la dette grecque avait failli faire exploser la zone euro il y a deux ans. A vos yeux, cette dette est même illégitime…

La question de la dette est très ancienne puisqu’elle remonte à l’Antiquité. Il faut avoir en tête qu’un des concepteurs des lois d’Athènes, Solon (-640 -558 av. J.C), avait dénoncé ce qu’il appelait la « dette servage ». Il considérait qu’on n’avait pas le droit d’asservir quelqu’un au prétexte que cette personne devait de l’argent à un autre. Hors très souvent ce cas existe encore aujourd’hui en 2014. Les gens tombent en esclavage parce qu’ils ont des dettes ou parce que leurs parents ont contracté des dettes. Je crois que la dette est un des prétextes d’asservissement et ceci vaut aussi bien pour les individus que pour les Etats. Et de ce point de vue-là, le cas de la Grèce est intéressant. On pourrait aussi bien parler du cas de l’Argentine, de l’Equateur… Des pays qui ont été confrontés à des politiques que les institutions internationales, au premier rang desquels le Font monétaire international (FMI), ont voulu leur imposer, au prétexte que ces pays étaient endettés. La « dette prétexte » me paraît un élément déterminant. Si vous voulez qu’on vous aide à rembourser cette dette, il va falloir en contrepartie que vous meniez en œuvre des politiques d’austérité et de privatisation, c’est-à-dire autant de formes de bradage non seulement des biens publics mais surtout des communs. Le gouvernement grec s’apprête à vendre des milliers de kilomètres de littoral, c’est-à-dire quelque chose qui ne lui appartient pas puisqu’il appartient à tous les Grecs. Il se pose donc non seulement un problème de légitimité mais aussi un problème de légalité.

Quand on regarde la façon dont la dette a évolué depuis la mise en œuvre de ces politiques d’austérité, on s’aperçoit qu’elle n’a fait que croître. La dette grecque en 2014 est sensiblement supérieure à celle de 2008-2009 et, ce, en dépit d’un effacement partiel de ladite dette en 2010. Et c’est le FMI qui, aujourd’hui, dit que la dette grecque actuelle qui représente 170% du PIB n’est pas soutenable. Un tel résultat était-t-il prévisible ? Malheureusement oui et pour un motif qui est très simple à décrire, c’est que les politiques d’austérité réduisent non seulement la dépense publique mais aussi la dépense privée. Les ménages, qu’ils soient salariés, retraités ou au chômage, ont vu leur revenu fondre. Il s’en est suivi un effondrement de la consommation intérieure et un effondrement du PIB. Et lorsque le pays s’enfonce dans la récession, le poids de la dette ne fait évidemment que s’accroître. Recul de la dépense publique et privée, effondrement des recettes fiscales, récession, déficit couvert par de nouvelles dettes… On rentre dans un cercle vicieux extrêmement dangereux. Et ce n’est pas la politique actuelle qui peut réduire la dette. Elle ne peut être pour partie remboursée qu’à condition que le pays retrouve une activité économique soutenue et engage un nouveau processus de développement. Ce n’est qu’à ces conditions-là que la dette serait remboursable, si tant est qu’on considère qu’il faille la rembourser. Ce que je ne prétends pas.
  
Certains économistes et politiques considèrent qu’il faille recomposer l’espace européen par cercles concentriques avec différents niveaux d’intégration et un noyau dur composé de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et du Benelux. Va-t-on vers une Europe à deux vitesses ?

Au lieu de parler de zones concentriques, je préfère parler de centre et de périphérie. Manifestement, le centre serait l’Allemagne et la périphérie serait une vaste  zone qui inclurait l’Espagne, le Portugal mais aussi, assez rapidement, la France. Notre pays connaît des difficultés assez similaires à celles de la Grèce, et a engagé, depuis 2008-2009, une politique assez semblable. Réduction de la dépense publique, réduction du nombre de fonctionnaires… les premiers plans grecs ont exactement été de cet acabit. Fin juin, Valérie Rabault, la rapporteure générale du budget de l’Assemblée nationale, expliquait que le projet du gouvernement allait aboutir à des destructions d’emplois tout à fait considérables. Je crois malheureusement que la France est en train de prendre le même chemin que celui que la Grèce a adopté. Je ne pense pas que la zone euro puisse être véritablement considérée de manière viable dans l’orientation générale des politiques austéritaires telles qu’elles sont conduites. Il se peut très bien que des pressions très fortes s’exercent sur la Grèce. Et si un nouveau gouvernement grec devait annoncer un moratoire sur les intérêts et peut-être un autre sur la totalité ou la majeure partie de la dette, je pense que la valeur de l’euro en subirait immédiatement le contrecoup et amènerait sans doute à se déprécier. On serait alors très surpris de constater que, probablement, le pays qui quitterait alors la zone euro serait l’Allemagne. Tout simplement parce que c’est le pays qui bénéficie de l’actuel fonctionnement de cette zone. Actuellement, la chancelière Angela Merkel ne veut ni d’une mutualisation de la dette, ni d’un euro qui serait dévalué avec un taux de change inférieur à celui actuel. La surévaluation de l’euro profite à l’industrie outre-Rhin pour deux raisons. D’abord parce qu’elle ne pénalise pas ses exportations car celles-ci sont très peu sensibles au prix. Donc même lorsque l’euro est surévalué, les Allemands vendent quand même leurs produits. La seconde raison c’est que les entreprises allemandes détiennent des liquidités en euro très importantes. Elles les utilisent pour procéder à des acquisitions partout dans le monde, hors zone euro évidemment, dans les meilleures conditions possible. Quand elles achètent une entreprise américaine ou investissent en Chine, elles le font plus facilement avec un euro surévalué qu’avec un euro qui perdrait 10 ou 15 % de sa valeur. Kai A. Konrad, le principal conseiller du ministre allemand des Finances, a plaidé de manière tout à fait explicite dans la presse allemande pour une sortie de son pays de la zone euro. 

Depuis les années 1980, l’Europe politique suit un cheminement clairement libéral, tournant le dos à l’équilibre des « Pères fondateurs ».

Le processus européen démarre véritablement le 25 mars 1957 lors de la signature du Traité de Rome qui institue la Communauté économique européenne (CEE). Il y a alors deux traditions qui portent le projet européen et qui trouvent des compromis, autant de traces que l’on va retrouver dans des institutions européennes comme par exemple la Politique agricole commune (PAC) ou le Fonds social européen (FSE). La première est ordo-libérale qui est plutôt allemande, autour de l’Ecole de Fribourg et de la personnalité de Ludwig Erhard (ministre de l’Economie de la RFA, 1949-1963, puis chancelier, 1963-1966), dont la devise est « le marché autant que possible, l’Etat tant que nécessaire ». La seconde est social-démocrate, que l’on retrouve en Allemagne mais aussi d’une certaine manière en France. Le gaullisme social y ressemble beaucoup avec un rôle encore plus important dévolu à l’Etat. Je pense au rôle du Commissariat au Plan ou de celui de l’Etat stratège (évoqués lors de la première partie), mais aussi de la mise en place progressive de la Sécurité Sociale à partir de 1946, selon le programme du Conseil national de la Résistance.

Progressivement, ces deux influences vont s’atténuer parce que la social-démocratie ne saura pas se renouveler. Il y aura bien un renouvellement dans les années 1980 avec la doctrine Delors de l’Europe sociale (ce qu’on a appelé les paquets Delors) avec la création d’institutions comme les fonds FEDER, pour aider certaines zones de pays plutôt périphériques de l’Europe. Mais est-ce que Delors a réussi à imprimer une marque sociale ? Je ne le crois pas car dans le même temps l’ordo-libéralisme a reculé sous l’emprise croissante de l’ultra-libéralisme. Mais le véritable basculement s’opère avec le traité de Maastricht (1992) qui dit que l’intégration européenne ne doit pas se faire par l’économie ou le social mais par la monnaie et la finance. Rappelez-vous des cinq critères de convergence que sont la dette, les déficits, les taux de change, les taux d’intérêt et l’évolution des prix. L’intégration échoue et l’Europe se financiarise. Malheureusement le traité de Lisbonne (2007) ne constitue pas le sursaut nécessaire. Alors qu’on dit que l’Europe doit devenir la zone la plus compétitive du monde par la connaissance et l’éducation, dans les faits, on sacralise le pacte de stabilité et on grave dans le marbre le fait que des pays doivent réduire leur déficit et leur dette. On a donc une vision extrêmement libérale et très financiarisée qui aujourd’hui domine et produit tous les désastres que l’on a pu voir en Grèce et qu’on commence à percevoir en France.
Il faut définitivement réorienter l’Europe et la penser comme un espace possible pour un nouveau modèle de développement économique, social et environnemental. Il faut repenser le fonctionnement de la zone euro et mettre nécessairement la finance au service du développement économique et social en redéfinissant les missions de la Banque centrale européenne (BCE). Au lieu de s’arcbouter sur son indépendance, la BCE devrait, comme aux Etats-Unis sur le modèle de la réserve fédérale américaine (FED) qui travaille de concert avec le gouvernement fédéral, avoir un objectif de régulation en matière de prix et donc être responsable de la croissance économique, croissance qui aujourd’hui n’est pas de son ressort.

Depuis plus de trente ans, la gauche et la droite n’ont jamais remis en cause l’orthodoxie monétaire, la libéralisation financière et l’ouverture au libre-échange. Trois piliers qui remontent finalement à la constitution du Système monétaire européen (SME).

Lors des élections législatives de mars 1978, la gauche a perdu de très peu. Giscard d’Estaing sorti politiquement renforcé, s’empresse, de concert, avec le chancelier ouest-allemand Helmut Schmidt, de mettre en place, l’année suivante, les conditions du Système monétaire européen (SME). Un système qui rendait les dévaluations unilatérales quasi-impossibles. Pour obtenir une dévaluation, il fallait avoir l’accord des autres partenaires européens ainsi que du Fonds européen de stabilisation de change. Ce SME a manifestement  servi Mitterrand par la suite pour justifier une politique de rigueur. La politique dite de relance n’a duré, en vérité, que neuf mois. Dès mars 1982, le gouvernement Mauroy avait dit que vu la dégradation contextuelle de la France et vu les pressions qui s’exerçaient sur sa réserve de change, il fallait stopper l’expérience de relance. Au nom de ses « engagements européens », Mitterrand décide de ne pas sortir du SME. Je pense que c’est une erreur fondamentale et qu’il aurait fallu suivre la voie proposée par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche et de l’Industrie, qui, lui, voulait sortir de ce Système (et qui démissionnera par la suite en mars 1983), c’est-à-dire probablement laisser flotter le franc, voir même le laisser se dévaluer, de manière à éviter le creusement considérable du déficit de la balance commerciale.

Aujourd’hui, la zone euro est une zone économique très hétérogène. De quelle manière peut-on la réguler ? Et doit-on inéluctablement à terme la quitter ?

Non, aujourd’hui, je ne pense pas qu’il faille sortir de la zone euro mais plutôt adopter ce qu’on aurait dû faire dès le départ, c’est-à-dire non pas adopter une monnaie unique mais une monnaie commune. La première se substitue se substitue aux monnaies nationales alors que la seconde suggère que nous ayons une monnaie commune pour tous nos échanges extérieurs alors que pour nos échanges intérieurs de la zone euro, les différents pays conserveraient leurs monnaies nationales. Il y aurait donc un euro-franc, un euro-mark, une euro-lire, un euro-drachme… ce qui permettrait aux pays dont les difficultés économiques (difficultés en termes d’équilibrage de la balance commerciale, notamment) sont trop importantes, de laisser se déprécier éventuellement leur monnaie tout en restant membre de la zone euro. Ce serait une manière de redonner aux économies nationales une souveraineté monétaire qu’elles ont perdu, ce qui a été fort dommageable. On peut donc penser à une zone euro avec une monnaie commune. Beaucoup d’économistes s’y penchent de manière très sérieuse.

Au-delà de la monnaie unique, on assiste aujourd’hui à l’émergence des monnaies locales complémentaires. L’une des plus prégnantes est le Sol-Violette à Toulouse. Quel est votre avis sur ces nouvelles formes d’échange ?

Ce ne sont pas des monnaies complémentaires mais des quasi-monnaies complémentaires. Il en existe différentes formes. Je pense au chèque restaurant, aux Miles que vous accumulez si vous êtes client d’Air France… Pour moi, ces quasi-monnaies complémentaires locales n’ont de sens que s’il s’agit d’un outil de développement de l’économie locale. Le grand intérêt du Sol-Violette c’est qu’il fonctionne sur la base d’une charte. Si vous souhaitez en disposer, vous allez en recevoir parce que vous êtes bénéficiaire de transferts sociaux dont une partie peut vous être versée sous cette forme de Sol-Violette. Si vous avez un compte par exemple auprès du Crédit Mutuel, vous pouvez demander la conversion de vos euros en Sol-Violette, le taux de change étant d’un pour un. La question est de savoir ce que vous allez faire de ces Sol, si vous en disposez par l’un ou l’autre de ces deux moyens. La réponse actuelle me paraît satisfaisante puisque vous allez accéder à des services ou à des biens qui sont produits par l’économie locale. S’agissant de services, je pense par exemple aux services culturels (accès à certains cinémas et théâtres…), aux transports (paiement de vos titres de transport de type Tisséo), à certains magasins coopératifs y compris pour des biens alimentaires produits souvent sous le label bio. La quasi monnaie locale n’a de sens que si c’est une monnaie citoyenne favorisant les relations citoyennes impactant le développement local. Elle est très utile puisqu’elle permet de reterritorialiser l’activité économique, sociale et culturelle.

Les dernières élections européennes ont montré une forte poussée des mouvements populistes d’extrême-droite. Il n’y a finalement qu’en Grèce que la donne est différente avec la victoire de Syriza, une coalition de la gauche dite radicale. Comment expliquez-vous ce résultat ? Et pensez-vous que la philosophie de ce mouvement puisse avoir le même impact ailleurs en Europe et notamment en France ?

Il est frappant de constater qu’en l’espace de cinq ans le Parti socialiste grec est passé de plus de 40% à moins de 10%, ce qui risque fort d’arriver au Parti socialiste français s’il continue sur la pente sur laquelle il est engagé depuis deux ans et demi. Nouvelle Démocratie, le parti de la droite grecque, qui a toujours fait aux alentours de 35% des voix, a obtenu seulement 22%. Aube dorée, parti néo-nazi, a été contenu mais reste néanmoins à 10%. Quant à Syriza, ses progrès sont remarquables puisqu’il a quintuplé son score en à peine cinq ans et réalisé plus de 25% (26, 57% aux dernières européennes, ndlr). De mon point de vue, c’est le résultat d’un certain nombre de facteurs. Le premier est évidemment lié à la crise économique et à la faillite des deux partis dominants qui étaient au pouvoir. Mais ce n’est pas un vote de rejet mais bien un vote d’adhésion. Syriza et son leader Alexis Tsipras proposent un programme de changement qui met fin aux politiques austéritaires et de privatisation et en rétablissant le salaire minimum et le droit du travail et propose la mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement. Cette coalition de la gauche radicale ne cherche pas à précéder, encadrer ou contrôler le mouvement social mais l’accompagne. Syriza soutient les diverses formes d’expérimentations sociales. Dans le domaine de la santé, une très large part des Grecs ont perdu leur couverture maladie et se retrouvent sans aucune protection. Pour y remédier, Syriza a favorisé la mise en place de dispensaires sociaux dans toutes les municipalités qu’il dirige. En même temps, Syriza n’a pas une conception unilatérale et n’est pas favorable à une extension du secteur public de la santé mais considère l’utilité d’un secteur privé et la nécessité de renforcer le secteur hospitalier. Même chose du point de vue économique où le parti soutient et promeut des formes de coopératives. (http://blogs.mediapart.fr/blog/gabriel-colletis/061014/le-programme-de-syriza-la-loupe) Je me félicite de la convergence entre les positions politiques de Syriza et certaines thèses que je développe moi-même dans le livre que j’ai publié en Grèce en mai dernier. Je pense en particulier à la thèse d’après laquelle c’est à la société des citoyens de prendre ses affaires en main, en Grèce comme en France d’ailleurs, pour mettre en œuvre un nouveau modèle de développement. Le gouvernement doit se considérer comme l’allié de ces forces sociales et non chercher à le précéder, voire l’anéantir.

En France, quel serait l’équivalent de Syriza ?

Ce ne serait malheureusement pas le Front de gauche (FDG) parce que de mon point de vue il souffre de deux problèmes : un fonctionnement très autocratique du Parti de gauche (PG) autour de la personne de Jean-Luc Mélenchon et un fonctionnement très contradictoire du Parti communiste qui défend deux lignes opposées : une ligne consistant à sauver des positions d’élus sur le plan local en faisant alliance avec des maires socialistes, comme à Paris, une ligne de concert avec le PG pour contester le PS à chaque fois que cela est possible. Mais le principal problème du FDG, c’est qu’il n’existe pas. C’est  un « logo », une association de partis dont les lignes politiques manquent de clarté. Si quelqu’un veut adhérer au FDG, il ne le peut pas. Il n’y a pas d’adhésion directe, il ne peut adhérer qu’au PG ou au PC. De ce point de vue-là, on est très loin de Syriza qui s’est constitué en parti politique et dispose aujourd’hui d’un corps doctrinal clairement établi. Il manque en France un pôle de radicalité à gauche. Comment peut-il émerger des appareils politiques eux-mêmes ? Il ne pourra émerger que si la société des citoyens s’empare de ce besoin, le transforme et fait émerger de nouvelles pratiques politiques et peut-être impose une solution différente. Il faut saluer l’émergence de mouvements politiques comme Nouvelle Donne ou le Parti Pirate qui procèdent d’une organisation plus horizontale et non plus hiérarchique, avec une plus grande attention aux formes directes d’intervention publique. Syriza n’a pas été constitué in extenso tout de suite mais est issu d’un long processus et de la mise en convergence de l’ensemble de ces mouvements. C’est la résultante de débats politiques sur des problématiques aussi diverses qu’essentielles que la démocratie, le travail, la cité, l’entreprise, les retraites, l’industrie… Toutes ces questions dont le mouvement social doit se saisir pour finalement créer ce nouvel espace politique, cette nouvelle « agora » dont nous avons besoin et qui finira par accoucher de nouvelles formes politiques inédites. 


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