mardi 25 novembre 2014

Intervention au Bureau national du 25 Novembre

Par Frédéric Lutaud, membre du Bureau national pour la motion 4

CherEs camarades,

Je tiens d’abord à saluer l’initiative des parlementaires en faveur de la reconnaissance officielle de l’Etat Palestinien. Je voudrais juste préciser, pour répondre à l’intervention de Jean-Marc Germain, que c’est aussi la meilleure réponse que nous pouvons apporter au sentiment d’insécurité exprimé par la communauté juive de France. Car c’est la seule façon de mettre un terme à l’importation du conflit Israélo-Palestinien et à ses conséquences sur notre territoire.

Par ailleurs, nous aimerions avoir des éclaircissements, sinon des explications concernant les déclarations récentes de notre ministre de l’économie.

Après avoir fait l’éloge des réformes Schröder dont aurait bénéficié son successeur Angela Merkel, voici que celui-ci souhaite « assouplir » les 35h qui fut la mesure qui créa le plus d’emplois en France. Faire travailler plus longtemps ceux qui ont déjà du travail alors que tant de chômeurs en cherchent nous paraît plus qu’inopportun.

Le gel des salaires en pleine déflation salariale nous semble peu propice à la conjoncture économique.

Les déclarations qui invitent à « réfléchir aux durées d'indemnisation et aux plafonds » du chômage car « on sait bien que nous indemnisons plus longtemps et plus généreusement » que d'autres pays n’ont pas matière à nous rassurer.

Quant au travail du dimanche, il n’a jamais été une réponse allant dans le sens du progrès social et de la défense des droits des salariés.

Nous aimerions que la direction du parti socialiste s’exprime clairement sur des positions qui non seulement ne sont pas des réponses à la crise que nous traversons mais sont contradictoires avec le sens de notre engagement.


Réponse de Jean-Christophe Cambadélis
Le Parti socialiste est en opposition officiellement sur tous les points :
• La remise en cause des 35h
• Le gèle des salaires
• Toucher à l’indemnisation des chômeurs
• Le travail le dimanche
Nous sommes aussi dans un bras de fer avec l ‘Allemagne qui demande à la France des efforts supplémentaires.

Commentaire de l’auteur
Nous aimerions que ces oppositions de principe avec l'exécutif se traduisent dans les faits par une remise en cause des orientations économiques et sociales qui sont à l’origine de ces positions, autrement dit une remise en cause de la politique du gouvernement.


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