samedi 13 septembre 2014

Ne ratons pas l'occasion d'œuvrer dans le sens d'une république vraiment démocratique

La position d'Henri Chazelle, membre du Conseil national pour la Motion 4

Il y a un moment où il faut savoir ce que l'on veut, et nous y sommes.
Le temps n'est plus à la tergiversation. Il y va de notre crédibilité, de notre honneur, de notre avenir et surtout de celui du pays.

Pour ma part, si j'étais député, je refuserais ma confiance au gouvernement.

Certains députés peuvent craindre qu'au cas où ils ne voteraient pas la confiance, ils ne puissent plus avoir l'investiture du parti au prochaines élections.
Mais à quoi leur servira cette investiture si la bataille est perdue d'avance comme elle le sera si l'on ne met pas le cap à gauche ?
Croyions nous vraiment que François Hollande dissoudrait pour assurer sa réélection en 2017 ?
Ce genre de calcul pouvait marcher avec le septennat, mais avec le quinquennat, le délai est trop court pour "se refaire".
Le désir d'être réélu de François Hollande est-il si fort qu'il puisse le pousser à faire ce pari même avec une chance infime de succès ?
Ce n'est pas totalement exclu.

Mais à mon sens, il aurait plus de chance d'être réélu en constituant une majorité rose-verte-rouge.
Et s'il nous a déçu politiquement, son intelligence manœuvrière n'a sans doute pas disparu.
S'il ne constituait pas une telle majorité, ce serait avouer au grand jour que ses position allant dans le sens du néolibéralisme ne sont pas dictées par la contrainte internationale comme il peut encore le dire, mais par ses convictions profondes.
En ce cas, quel intérêt aurions nous à faire réélire un tel Président ?
Au moins avec un gouvernement de droite, la situation serait claire, les citoyens comprendraient mieux les termes de l'alternative société néolibérale / société solidaire, et il resterait la protestation du corps social et de la rue, totalement anesthésiés aujourd'hui !

Pour finir, mettre François Hollande au pied du mur, c'est aussi montrer jusqu'où peut aller l'absurdité de ce régime de monarchie élective absolue que constitue la 5e république après ses divers révisions, notamment le quinquennat et l'inversion du calendrier (merci Monsieur Jospin).

Les députés doivent tenir leur légitimité des positions qu'ils défendent devant leurs électeurs, pas d'une investiture adoubée par le monarque !

De l'audace Camarades !

1 commentaire:

  1. Je veux réagir aux propos de Luton. D'abord, 1er secrétaire ( Cambadélis ) PAS ELU : nous avons des statuts, qui régissent notre vie commune. Je ne suis pas fana des règles, mais..Un premier secrétaire par intérim est désigné, pas élu.

    Ensuite, en période de crise, un " Valls bashing" pour parler à la mode. Je ne suis pas sûre qu'il ait raison, mais en temps de crise aigüe nous n'avons pas à en rajouter. Et, un peu moins d'austérité, priorité à la, lutte contre le chômage, OK, mais qui embauche, sinon les entreprises ?

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