samedi 25 mai 2013

En 2012, la finance solidaire a récolté plus d'un milliard d'euros

L'encours de l'épargne solidaire a été multiplié par 15 entre 2002 et 2012. (Reuters)

Par LIBÉRATION.FR avec AFP - 22 mai 2013
Selon le baromètre annuel de Finansol, les épargnants français ont soutenu 12 000 entreprises et créé ou consolidé 36 000 emplois non délocalisables. En 2012, plus d’un milliard d’euros de financements solidaires ont été accordés pour soutenir 12 000 entreprises et créer ou consolider 36 000  emplois non délocalisables. Selon Finansol, association créée en 1995 qui promeut la solidarité dans la finance et l’épargne, quelque 100 000 entreprises ont été financées et environ 200 000 emplois ont été «soutenus» en 11 ans.

L’encours de l’épargne solidaire a enregistré une forte progression de 32,9% entre 2011 et 2012 pour atteindre 4,71 milliards d’euros au 31 décembre, porté par le bond de l’épargne salariale, selon le baromètre annuel de Finansol publié mardi. Cet encours a été multiplié par 15 depuis 2002.

• « Dépasser le milliard d’euros montre à quel point la finance solidaire s’installe dans le paysage du financement des activités économiques au service de tous, déclare Sophie des Mazery, directrice de Finansol dans son communiqué. Ce franchissement prouve également que de plus en plus d’épargnants font le choix de soutenir des entreprises qui apportent des réponses concrètes aux enjeux économiques et sociaux de notre société ». Finansol accorde son label aux placements de l’épargne solidaire, qui sont aujourd’hui au nombre de 119. Une progression qui serait due notamment aux encours de l’épargne salariale, qui a progressé de 50% et s’élève à 2,6 milliards d’euros, toujours selon Finansol. Sur les 900 000 Français qui ont souscrit un produit d’épargne solidaire, plus de 3 épargnants solidaires sur 4 le sont via la sélection du fonds solidaire dans leur dispositif d’épargne d’entreprise (PEE, PEI, PERCO et PERCOI), soit plus de 700 000 salariés.

L’épargne solidaire permet aux épargnants d’allouer une partie de leurs fonds au développement de projets dits éthiques (logement social, développement durable...), qui n’ont pas accès aux sources de financement classiques.



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